[ EP + VIDEO ] ROMANN, Saint-cast, ballade en côtes d’armor.
Découvrez Saint-Cast, vidéo extraite du premier EP du même nom de Romann, disponible le 28 février.
Romann nous prend par les sentiments. Forcément, quand il parle de Saint-Cast, station balnéaire des Côtes d’armor (Bretagne), notre cœur fait boum. Parce que c’est juste à côté de chez nous, vous comprenez, et que c’est beau Saint-Cast, comme l’ensemble du département du reste. Et ça tombe bien, parce que la musique de Romann est belle, elle aussi.
Nous avons affaire ici à une pop plutôt dans l’air du temps, avec pas mal de synthés, un chant en Français assumé, pourtant chargé d’embruns Britanniques. C’est-à-dire que la musique de Romann semble totalement décomplexée de s’exprimer ici dans notre langue, qui sonne, paraît-il, moins bien que l’Anglais. Ce n’est absolument pas le cas dans cet EP, Romann rend la langue de Molière taillé pour l’exercice pop. Avec une réussite confondante, tant dans les sonorités que par le choix des mots. Tout est pesé, mesuré, pour coller au mieux au propos du musicien et faire ressortir une intimité toute en émotions.
Intimité des souvenirs.
Donc nous voilà à Saint-Cast (prononcer Saint k), face à la mer, ses vagues, ses mouettes, le tout mélangé aux souvenirs du musicien. Lui et sa famille venaient régulièrement se ressourcer sur la côte, et sa musique porte en elle cette nostalgie joyeuse de ces moments retrouvés, savourés à leur juste mesure. Sa musique, plutôt aérienne, se veut légère, entraînante, même si une nostalgie plus mélancolique ressurgit parfois sous la forme d’accords mineurs. Mais il reste cette base sur laquelle poser une voix claire, égrainant des bribes de son intimité, sur fond de dream pop inspirée.
Ce premier EP en solo (Romann exerçait en tant que chanteur dans Blue Box) sort le 28 février. Ce n’est pas forcément le moment le plus propice pour se jeter à corps perdu dans les vagues de Saint-Cast (la station balnéaire), mais plus dans les envolées mélodique de Saint-Cast (le 4 titre), sans risquer d’attraper une mauvaise fièvre. Subtil mini-album qui nous ravit et nous rappelle combien c’est beau chez nous, et combien nous y sommes bien. Ce que reflète parfaitement Romann avec une délicatesse jamais surjouée.
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On pense à Okala
