[ VIDEO ] NICOLAS MICHAUX, Harvesters, en pleine conscience.
Harvesters, nouvelle vidéo de Nicolas Michaux, extrait de l’album Amour Colère (sortie prévue en septembre chez Capitane Records).
Nicolas Michaux produit une pop délicate, nostalgique des années 60-70, tout en étant totalement dans l’air du temps comme en témoigne Harvesters, premier extrait de son album à paraître le 25 septembre. Si ce titre est en anglais, celui de l’album, en français, laisse à penser que le musicien s’exprime dans les deux langues. Ce qui est le cas. Ainsi, il ouvre le champ des possibles entre atmosphère Swinging London et chanson française (de la grande époque), tout en étant bien plus vaste que cela.
Pourtant, nous sentons une personnalité forte, s’émancipant des aînés, tout en les respectant. Et en ne reniant rien de leur héritage. Et en s’en inspirant dans ce désir de produire une « belle » musique. Ce qui est la preuve avec Harvesters, épuré, direct, nostalgique mais pas plombant (et qui nous fait penser à St Tropez, sur l’album Meedle de Pink Floyd par certains aspects). La vidéo qui l’accompagne contribue à nous envelopper dans un cocon rassurant, protecteur, douillet, mais jamais lisse.
Monde fou.
Le communiqué de presse nous dit ceci de l’album à venir : « Volontairement dépouillé, l’album parle de la vie domestique, du temps qui passe et des enfants qui grandissent, de la beauté éternelle de la nature mais aussi de l’impossibilité de trouver sa place dans un monde devenu fou et de la frustration que nous ressentons tous en attendant des désastres imminents. » A l’écoute de Harvesters, nous ne pouvons qu’opiner du chef tant cette citation résume à la perfection ce que nous avons ressenti à l’écoute du morceau. Et, honnêtement, cela nous avait paru évident (même si nous aurions été incapables de le retranscrire aussi simplement et précisément), avant même d’avoir lu ce fameux communiqué de presse, parce que, comme Nicolas Michaux, nous portons un regard attentif sur ce qui nous entoure et qui nous place bien souvent dans un état transitoire entre béatitude et colère.
Pour le reste, cet album, dont Michaux joue de tous les instruments mélodiques (la batterie étant laissé aux soins de Morgan Vigilante) a été enregistré à Samsø (Danemark) où il réside avec femme et enfant, entouré par la nature et les animaux. Cette douceur de vivre se ressent dans la musique du musicien, musique qui laisse le temps de voir affleurer les émotions, sans les bousculer, sans les brusquer, simplement en leur laissant la possibilité de s’exprimer.
Cette façon de concevoir la musique, Nicolas Michaux la résume simplement de la façon suivante : « La musique est quelque chose qui se passe, pas quelque chose que l’on fait » . Quand on ne force rien, quand on laisse les événements prendre leur ampleur, alors nous nous trouvons surpris par la grâce qui en émane, ce qui est le cas avec ce morceau empli d’une délicatesse, celle de ceux qui ont tout compris à ce qu’est la vie.
Tout simplement…
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On pense à Cabane