GALETTE FACTORY, studio de mix à St-Brieuc.
On a rencontré Yann qui dirige Galette Factory, qui a ouvert ses portes le 14 mars dernier à Saint-Brieuc. Avec lui on a échangé autour de son projet, de la musique et des projets.
Le mix est un élément primordial de toute musique. C’est aussi un de ceux dont on se dit, à tort, qu’on peut très bien, avec un peu de jugeotte, s’en dépatouiller sans trop de soucis. Grave erreur ! Car si s’enregistrer chez soi tout seul est désormais devenu très accessible, et relativement facile, le mix requiert un doigté particulier, ainsi qu’une science du juste dosage qui ne tient pas qu’à la qualité d’enregistrement (même si celle-ci est un plus indéniable). C’est pour cette raison que Yann a ouvert son studio, Galette Factory.
Passionné depuis quasiment toujours par la musique, Yann s’est très vite intéressé à la pratique de l’instrument (batterie/basse), puis de l’enregistrement. Petit à petit, il s’est exercé, à la fois l’oreille et à l’art délicat de tout faire sonner « comme il faut ». Et cela ne s’est pas fait en un jour, pas plus qu’en un an. Car le mix demande à la fois une grande culture musicale, mais également beaucoup de patience pour tester, approfondir son sujet pour ensuite arriver au meilleur résultat possible.
Le covid est passé par là.
Jusqu’alors, Yann exerçait la chose uniquement pour son plaisir et son besoin personnel. Mais suite à son arrivée à Saint-Brieuc, et surtout suite à l’arrivée du covid, dans cet ordre puisque Yann s’est installé dans la région en 2019, les cartes sont rebattues après le long moment du confinement passé à la maison à bidouiller du son. Naturellement, la question se pose : « et si je tentais l’aventure du studio ? ».
Pas que son activité professionnelle lui déplaise, mais vivre de sa passion, c’est totalement autre chose. Alors il trifouille le son, s’exerce, s’interroge sur le bien fondé de créer son studio, puis finalement se lance. Après un stage formateur à Vannes, au Transversal studio, il crée Galette Factory. Pour l’heure, son studio, entièrement numérique, se situe chez lui et reste son activité secondaire. En effet, se lancer coûte de l’argent, et Yann avoue qu’il aurait bien voulu commencer plus gros, mais chaque chose en son temps : se faire la main sur des projets intéressants, grandir petit à petit jusqu’à aboutir à ce rêve de posséder un matériel vaste, analogique notamment, et vivre entièrement de ce studio.
Des premières réalisations.
Pour se faire la main, Yann a déjà travaillé avec quelques artistes, dont Victor Ãm (slam). Si ses goûts personnels sont plus orientés autour du punk rock, du reggae et du dub, Yann ne se limite pas qu’à ses seuls goûts, l’important étant pour lui de permettre à de jeunes artistes en devenir de développer leur univers en leur proposant des tarifs attractifs. Ainsi, ils pourront prendre le temps d »aller où l’artiste le souhaite, toujours avec ce sens du conseil et de l’écoute, ainsi que, toujours, le respect de la musique.
Pour contacter Yann, vous pouvez passer par FB et instagram , vous y trouverez les éléments pour le contacter plus rapidement.