[ VIDEO ] KONRADSEN, Dice, douceur du grand nord .

Dice, extrait du dernier album de Konradsen Saints and Sebastian Stories (chez Su tissu)

On a beau dire, mais plus les climats sont rugueux, plus les territoires sont hostiles, et plus la chaleur qui émane des œuvres des artistes de ces pays est incandescente, chaleureuse, accueillante. Konradsen ne déroge pas à cette règle et nous le prouve avec Dice, le nouvel extrait de leur album Saints and Sebastian Stories (déjà disponible).

Douceur et amitié.

Tout commence par cette fragilité, de notes à peine appuyées, comme feutrée, pour instaurer une ambiance intimiste, pleine de cet espace qu’accaparent les pensées tranquilles. Et puis la voix surgit, féminine, douce, presque celle d’une crooneuse (féminin de crooner si toutefois le féminin existe). Tout, dans Dice, est ouaté, tant les arrangements que l’atmosphère globale du titre, magnifié par une vidéo pleine de tact et de poésie.

Tout évoque, musicalement parlant, l’intimité dévoilée du duo composé par Jenny Marie Sabel (piano) et Eirik Vildgren (multi-instrumentiste). Nous nous sentons entourés, bercés dans une bulle protectrice reposant sur la voix de la chanteuse. Derrière elle, quelques vibrations électriques, des arpèges de piano, et toujours une délicatesse mise en exergue par une vidéo toute en retenue.

Du souffle.

Et derrière tout cela, de manière sous-jacente, un souffle, romantique, épique, presque naïf, qui nous embarque en des contrées vaguement familières, quoi que toujours surprenantes. Sans tirer sur la corde du tout minimal, Konradsen réussit, avec peu, à nous faire ressentir beaucoup. Une économie de moyens qui porte ses fruits puisque Dice touche sa cible sans détours.

Laisser parler son être, de façon simple, sans le surjouer, porte ses fruits, indéniablement. Ce titre nous émeut et nous réconforte, nous réchauffe. Bref, un morceau douillet dans lequel s’enfermer les jours de pluie et de grand froid.

konradsen dice

 

 

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Le groupe sera au Pop-Up du label le 5 mars
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