JÉRÉMIE FERREIRA-MARTINS, Portrait.

jérémie ferreira-martinsDécouvrez le premier auteur du mois de cette nouvelle saison.

Comment peut-on mêler son amour des lettres, avec l’histoire et avec le fantastique ? Voilà quelque chose qui nous paraissait, jusqu’à la découverte des écrits de Jérémie Ferreira-Martins, difficile à mettre en place, sans dégager ce petit parfum d’une littérature possiblement peu exaltante, engoncée dans des codes rigides. C’est pourtant avec maestria que notre auteur du mois parvient à nous offrir des romans qui nous tiennent en haleine, du début à la fin, grâce à cette introduction du fantastique dans un décor réel, au cadre clairement défini duquel in ne s’échappe jamais, même si daté de plusieurs années.

Il faut dire que Jérémie Ferreira-Martins s’y connait en histoire. Dans celle avec un grand H. Professeur de la matière, il la maitrise donc de façon assumée. Ses romans, auto-édités, Trajectoires croisées, que nous vous chroniquerons dans les jours à venir, nous plonge dans l’univers des deux guerres mondiales, tandis que Elven nous conduit dans ce petit village breton à l’orée du XXé siècle , village dans lequel l’Ankou fait son job de façon plus que zélée. Dans les deux cas, une vérité du contexte, étudié au préalable pour apporter aux deux histoires l’assise réaliste nécessaire pour rendre le tout crédible.

Prof d’histoire géographie et français.

Il est également professeur de français, notre auteur du mois. Donc les histoires, ça le connait. De là à franchir le pas d’en écrire, c’est tout autre chose. Pourtant il s’est lancé, par des nouvelles au préalable, puis avec 3 romans (les deux mentionnés il y a quelques lignes, plus Rédemption. Finalement, la seule chose qu’il ne maîtrise pas, c’est le surnaturel puisqu’il n’est pas chasseur de fantômes, sorcier, ou on ne sait quel télékinésiste par exemple (choix évident de ce dernier terme puisque notre auteur du mois voue une certaine admiration pour Stephen King).

Donc, il mélange ces éléments pour faire sa propre tambouille, avec pas mal de talent et de réussite. Car il faut dire, il intellectualise (dans le domaine du raisonnable) ses romans en amont afin de rester sur cet équilibre entre divertissement, très important pour lui, et crédibilité. Pour lui, la littérature, comme le cinéma, doit être un moyen d’évasion, un outil pour s’extraire du quotidien. À quoi bon écrire pour relater ce que nous vivons tous, plus ou moins, jour après jour ? La notion de divertissement n’est avec Jérémie pas du tout péjorative, bien au contraire. Sa littérature le démontre avec une précision parfois diabolique.

Auto-édition.

Ces romans sont auto-édités. Et c’est dommage. Parce que le potentiel est bel et bien là, les histoires sont solides, la plume, même si elle manque parfois d’aplomb (comment peut-il en être autrement sur un ou des premiers romans?) est assurée. Des envoies de manuscrits, des réponses soit négatives (mais pas forcément argumentées), ou une absence de réponses, font qu’il s’est tourné vers ce moyen d’édition alternatif. Nous l’évoquons car les auteurs et autrices vivent tous, à divers degrés, ces difficultés à être édités. La faute, parfois, en revient à des éditeurs surchargés de travail, ou bien peu enclins (pour une minorité), à effectuer un travail de fond et/ou de forme.

Alors, poussé par cette passion de l’écriture, poussé également par une œuvre purement fantastique, actuellement en cours de rédaction, Jérémie Ferreira-Martins a déjà posé les bases d’un travail sérieux dans sa construction, divertissant dans son fond. Et ça ne donne qu’une envie, pénétrer plus profondément dans les processus que sont ceux de notre auteur du mois.

Nous lui souhaitons donc une bonne rentrée en espérant que certains phénomènes paranormaux ne viennent pas perturber ce début de nouvelle saison.

Notes.

NDLR : Comme en avant-première, la photo d’illustration nous montre Jérémie Ferreira-Martins posant en avant d’une mappemonde, celle de notre chère vieille belle planète, et derrière une carte aux contours inconnus. Ceux-ci définissent le monde de la saga fantastique actuellement en cours de rédaction.

NDLR2 : l’Ankou, vous connaissez ? Non ? Les bretons le connaissent bien, même si nous espérons ne jamais avoir à le croiser au détour d’un chemin. Pour la faire courte, l’Ankou symbolise la mort, avec sa charrette au grincement caractéristique, qui vous prévient de l’imminence de celle-ci ou de l’un de vos proches. Sympathique personnage que vous avez peut-être découvert grâce à la BD de Spirou et Fantasio.

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