Quelques questions à Step In Fluid
Leur album Back In Business est sorti il y a peu de temps, après 8 années d’abstinence forcée. Harun Demiraslan, guitariste et compositeur de Step In Fluid, nous a accordé un peu de son temps pour une interview que nous vous proposons de découvrir dès à présent !
Litzic : Salut Harun et merci beaucoup d’accepter de répondre à nos petites questions.
La première est la suivante : Comment ça va ?
Harun Demiraslan (Guitare, composition) : Eh bien écoute, plus de travail que prévu pour accoucher de ce nouvel album mais soulagé et fier de voir que la sortie se passe très bien!
L : Vos différents groupes vous ont un temps éloigné du projet Step In Fluid : comment s’est passé la reprise d’activité ?
Harun Demiraslan : Disons assez lentement! Autant l’écriture de l’album a été très rapide, autant ça été compliqué d’enchainer sur le reste faute de disponibilité des membres du groupe. Comme nous étions tous très excité à l’idée de remettre le couvert, ça été assez frustrant. Au final tant mieux car ça nous a permis de réfléchir sur les arrangements et les sons. L’album a gagné en densité et en finesse. C’est ça le secret d’un album abouti pour moi…cette espèce, d’urgence, de spontanéité dans l’écriture, suivi de retenue parfois limite insupportable dans le travail d’arrangement et de production. Tu arrives à un résultat efficace et fin à la fois.
L : Vous avez recruté un nouveau membre, le clavier Gérald Villain. Était-ce une évidence et fruit d’une envie d’étoffer votre palette musicale ?
Harun Demiraslan : Tout à fait. Lors de la finalisation des maquettes de l’album je me suis retrouvé avec du clavier partout. J’ai donc tout de suite pensé à Gérald Villain. Étant donné que je l’avais déjà invité sur un titre du dernier Trepalium et travaillant au sein du même conservatoire depuis quelques années déjà, je savais qu’il était celui qu’il nous fallait. Après en avoir parlé avec les autres membres du groupe je l’ai contacté pour lui proposer d’intégrer le groupe. Il a accepté la proposition et s’est rapidement investi dans l’écriture du reste de l’album. Il a rapidement proposé 2 compositions en plus et travaillé d’arrache-pied sur les arrangements.
L : En parlant de palette musicale, vous partez aussi bien sur des sonorités metal que jazz (avec une déconcertante facilité et fluidité). Quelles sont, à la base, vos références musicales ?
Harun Demiraslan : À la base? Pas simple de te répondre car nous écoutons un peu de tout et nous avons chacun nos parcours… Je ne suis pas sûr que te faire une liste exhaustive serait très intéressant, ça risque d’être très long!
« Ce n’est pas une fin en soi que de s’appuyer sur une voix »
L : Quel a été le point de départ de Back In Business ? Avais-tu déjà défini sa ligne conductrice avant de commencer à répéter tous ensemble ?
Harun Demiraslan : Alors oui, j’avais une idée précise de l’orientation de cet album. Je ne voulais pas me limiter à cette formule « rock » du 1er album avec les guitares, la basse et la batterie. J’avais déjà pas mal d’arrangements clavier en tête et l’arrivée de Gérald à renforcé l’esthétique. Par contre, on n’a pas encore répété ensemble! Tout a été conçu et joué en studio pour l’instant. On va y remédier à la rentrée pour préparer les concerts à venir.
L : Si vous deviez le définir en trois mots, quels seraient-ils ?
Harun Demiraslan : Groove, expérience, voyage…
L : Pourquoi avoir choisi de faire un disque instrumental ?
Harun Demiraslan : Et pourquoi pas? Ce n’est pas une fin en soi que de s’appuyer sur une voix…j’aime bien l’idée d’évoquer des images chez l’auditeur via la musique, seulement la musique. Et puis j’ai toujours écouté aussi écouté du jazz, du classique ou encore des musiques traditionnelles instrumentales donc ça me semble aussi naturel de s’exprimer ainsi.
L : Devra-t-on encore attendre 8 huit ans avant le prochain album de Step In Fluid ?
Harun Demiraslan : oh non! Je n’aime pas trop m’avancer sur ce genre de truc car sortir un album, c’est énormément de paramètre mais j’espère que d’ici 2 ou 3 ans on aura le plaisir de fournir la suite.
L : Vous avez carte blanche pour faire votre promo, c’est à vous !
Harun Demiraslan : Eh bien notre 2ème album « Back In Business » vient de sortir. Si vous voulez nous soutenir vous savez ce qui vous reste à faire…
Vous pouvez retrouver la chronique que Back In Business ICI
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