[EP] JP GOULAG, Mistaken // dans le juste
2é EP 4 titres déjà disponible.
La première impression en dit beaucoup. Celle concernant JP Goulag est bonne, vous vous en doutez, et en un fragment de seconde, nous savons que nous allons accrocher à Mistaken, deuxième production courte du combo lyonnais. Sous forme de trio, la puissance décuplée s’avère explosive, trempée dans une insouciance toute droit échappée d’un skatepark.
Donc, les premières notes de guitares nous mettent en confiance. Vous savez, elles nous rappellent The Breeders, vous savez, ceux qui avait sorti le très bon Cannonball dans les 90’s. Mais si vous savez, The Breeders, groupe de Kim Deal, la nana des Pixies. Il faut dire que le trio puise ses inspirations dans cette décennie pas si lointaine (que les moins de 20 ans ne peuvent néanmoins pas connaître). Parmi celle-ci : The Pixies, Dinosaur Jr. Plus récemment, Wavves, Cloud nothing. Nous rajoutons que pour nous, il y a du Breeders donc, mais aussi un petit truc à la The Cure aussi, pas dans le son, nettement plus abrasif ici, mais dans la voix du chanteur, notamment sur Caught in a clutch, morceau sur lequel Robert Smith semble s’être invité à la fête.
Sans prétention.
Le but de ce méfait ? Nous faire plaisir, nous permettre de lâcher prise sur des rythmes forcément hautement vitaminés. Toute guitare en avant, tendance rock garage, c’est de riffs foudroyants qu’est fait le rock garage, tendance punk, ou post punk, de JP Goulag. Basse et batterie ne sont pas à la traine, appuient fort le propos dans une tornade tourbillonnante qui nous rétame à chaque titre. Les mélodies sont efficaces, les choeurs collégiaux, et le tout dégage une impression que le groupe a pondu ces titres dans le seul but de se faire (et nous faire) plaisir, sans trop se prendre la tête, sans jamais négliger la qualité de ses compositions.
Foutrement sympathique, Mistaken l’est assurément. Si vous vous demandez d’où vient le patronyme de JP Goulag, on peut vous éclairer rapidement. Il s’agit de ce genre de petit sobriquet avec lequel nous répertorions nos potes dans notre téléphone portable. Déconne quoi. Mais sérieuse. Et surtout, sans jamais prendre quiconque pour un con.
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On pense à Caribou bâtard