[Extrait] L’ÉPÉE En attendant la sortie de Diabolique…
L’Épée, The last picture show, deuxième extrait de l’album Diabolique (sortie à la rentrée), une histoire de rencontre.
Nous avons eu l’occasion, il y a quelque temps, de vous parler du groupe L’Épée réunissant en son sein The Limiñanas, Emmanuelle Seigner et Anton Newcombe. Nous avons eu l’occasion de vous dire que le combo sortait un album pour la rentrée également, tout en restant vague quant à celui-ci. Son nom est Diabolique, comme la musique qu’il renferme.
Si la collaboration entre The Limiñanas et Emmanuelle Seigner ne nous avait pas surpris outre mesure (nous avions pu voir des clip où les trois personnes cohabitaient, notamment dans une voiture, dans une vidéo du duo), le nom d’Anton Newcombe nous paraissait plus inédit. Il faut savoir qu’il avait déjà produit un album des Limiñanas, donc les connexions étaient présentes. Réunir tout ce beau monde sur disque était-il prévu ? Pas forcément. C’est le résultat d’un rêve et d’atomes crochus.
Un disque solo initialement prévu.
Diabolique devait être un album solo d’Emmanuelle Seigner (qui est coutumière du genre, mais également de la formule groupe puisqu’elle avait agi un temps avec Ultra Orange). Par le fait du hasard, elle tombe sur un titre des Limiñanas, et par le jeu des connaissances communes fait la connaissance du duo. celui-ci compose alors, avec la participation d’un certain Bertrand Belin, les titres de l’album sur lesquelles Emmanuelle Seigner pose sa voix.
Il ne reste plus qu’à produire l’album. Le duo appelle Anton Newcombe (leader de The brian jonestown massacre) avec qui il a déjà travaillé. Ce dernier tombe sous le charme des compos, diaboliques, et y pose ses sortilèges de producteur. Mais un jour, après un rêve, il appelle Emmanuelle Seigner et lui révèle qu’il a rêvé que ce disque solo soit le fruit d’un groupe. Ce groupe se nommait L’Épée dans ce songe.
Ainsi commence les mythes et les légendes…
Toujours est-il que…
Le groupe prend vie et annonce donc l’album pour la rentrée. Inutile de dire qu’à l’écoute de ce titre, The Last Picture show, ainsi que du premier extrait que vous pouvez retrouver ICI, la sauce prend de façon magique. Magie blanche ou magie noire ? Dur à définir. Nous dirions juste magie de la musique, de celle qui s’inspire du passé pour l’introduire à pleine balle dans l’univers présent. Bidouilles analogiques et numériques se côtoient ici, pour un rendu qui file la chair de poule.
Inutile de dire que nous attendons l’ensemble de cette production qui s’insinue déjà de façon diaboliquement inédite dans les rouages de nos organismes. Les quatre compères semblent avoir trouvé ici un parfait point d’équilibre entre leurs univers et leurs personnalités contrastées. Il ne fait alors aucun doute que L’Épée saura trancher avec la concurrence par sa proposition… diabolique. Mais ça, vous l’aviez déjà compris.
L’Épée est sur FB
Nous parlions de Bertrand Belin dans l’article, retrouvez la chronique de son dernier album Persona