[VIDEO] ENIK, 99th dream, aux croisements des influences
Enik, 99th dream, single extrait de The deepest space of now (à paraître le 08 novembre chez Brave and Dizzy Records )
Ce titre d’Enik, 99th dream, nous fait un drôle d’effet, de ceux qui nous font relativiser sur pas mal de cases dans lesquelles nous voudrions enfermer tel ou tel artiste. Ici, Enik démontre que nous pouvons faire un titre pop, reposant sur un mélange électro et rock, avec une espèce d’emprunt au tango, lointain, avec ces quelques notes de pianos. Cela va sans dire, le chanteur allemand s’en tire avec brio.
99iéme rêve.
Faut-il dès lors vraiment attendre ce 99iéme rêve pour enfin s’éveiller. Ici, tout porte à croire que non. Avec ce titre, et son cinquième album à paraître prochainement, Enik « propose un hymne à la vie, à la mélancolie enchanteresse, au charme rebelle et à la l’empathie profonde pour les marginaux de notre société ».
99th dream est assez flippant dans ses ambiances, du moins il nous paraît assez noir. Les fulgurances de violon de Lorenz Blaumer contribuent à cette ambiance. Nous sommes bien vite aux prises avec une spirale descendante, vertigineuse, dont nous sort, presque par magie, la voix de l’Allemand. Le titre perd peu à peu de sa consistance opaque pour nous guider vers des territoires que n’auraient pas renié un certain David Bowie (on pense également à Trentemøller pour cette fusion des genres), la lumière survenant au détour d’une accalmie, d’une fin salutaire, sans effet, blanche. Apaisée.
Enik nous donne l’eau à la bouche, surtout si l’ensemble de son album surfe sur ce métissage inspiré et sur ses ambiances à couper au couteau. Il ne nous reste qu’à patienter jusqu’au 8 novembre.
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