ABIGAIL LAPELL, Stolen Time
Sortie le 22 avril 2022 chez Outside Music
Aujourd’hui nous allons vous parler d’une artiste que vous devez sûrement connaître si vous êtes Canadien, sinon pas de panique, l’équipe Litzic s’occupe de tout. Alors bouclez vos ceintures et c’est parti direction le Canada pour rencontrer Miss Abigail LAPELL.
A la rencontre d’Abigail.
Bien que multi-instrumentiste (guitare, piano, harmonica, accordéon …) plusieurs musiciens l’accompagnent que ce soit à la basse, batterie, guitare, chant ou trompette … L’artiste sait s’entourer pour nous offrir une expérience rock folk s’inspirant des années 70 aux traits psychédéliques. Elle a appris à jouer du piano en autodidacte et nous fait l’immense plaisir de nous le partager sur son dernier album. Même si l’artiste est relativement connue au Canada avec quelque 13 millions d’écoutes sur Spotify et des prix comme le Canadian Folk Music Award, elle reste assez méconnue en France. Si jamais vous aimez le rock folk à tendance country voire blues, vous apprécierez la paix intérieure qu’apporte la voix d’Abigail.
Musique joyeuse ou triste ?
Il est difficile de dire si ses musiques ont plutôt une tonalité joyeuse ou mélancolique. On retrouve un savant mélange des deux sentiments qui nous font perdre la notion du temps, un peu comme ces journées d’été interminables. On les affectionne car on sait que c’est un rare moment de répit où le soleil brille, il fait chaud et qu’on voit se profiler devant soi un océan de possibilités avant que la vie ne revienne nous embarquer dans une de ses nouvelles vagues fraîches nous rappelant que l’automne sera vite là. Un style romantique pour dire qu’il faut savoir profiter des moments d’accalmie avant que ce ne soit plus possible.
Il va sans dire que ces dernières années ont été difficiles pour tous, et c’est via la musique qu’Abigail fait sa catharsis des événements passés. Les paroles de ses chansons sont inspirées des événements mondiaux récents dont elle parle à cœur ouvert.
Où en savoir plus !?
Sachez qu’elle ne manque pas de publier ses dernières nouvelles que ce soit son dernier single, album, un concert, des vidéos et surtout un accès direct à sa musique. Bien qu’il soit rédigé en anglais vous trouverez un très beau site pour découvrir Abigail Lapell.
Nanouli
Je suis nouvelle chroniqueuse chez Litzic, je m’appelle Nanouli et j’ai 28 ans. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été entourée de musiciens. J’ai des musiciens dans ma famille, et l’essentiel de mes amis sont eux aussi musiciens ou amateurs de musique. J’apprécie un large éventail de genre musicaux allant de la pop au classique en passant par le métal, le rock, le blues, le rap, le jazz et plein d’autres. Vous l’aurez compris, je suis le genre de personne qui écoute souvent de la musique ; chez moi, dans la rue, en travaillant… Et quand je n’écoute pas de musique, j’aime en parler, échanger avis et ressentis à propos de certains titres. Même si je gratte quelques accords sur ma guitare je suis loin d’être musicienne moi même.
C’est plus un loisir, un bon moyen de faire une pause et de m’évader du quotidien et me laisser porter par le son des cordes. Une autre de mes passion est l’écriture. J’écris des nouvelles, des poèmes que je publie sur instagram. A mes yeux ce magazine est un lieu de rencontre entre deux passions. Il était donc naturel que je propose de mettre ma plume au service de la rubrique musicale de Litzic. Je me ferai un plaisir de partager avec vous un maximum d’articles sur une large sélection d’artistes que vous pourrez nous proposez en nous écrivant. J’ai hâte de les découvrir.
Le mot en plus du rédac’chef
Abigail Lapell fait partie de ces singer/songwriter à la fois traditionnelles dans l’âme, qui ressuscite une imagerie totalement nord-américaine, et moderne. Cette modernité provient de leur science de la mélodie, de l’ajout de sonorités parfois inattendus (ici de l’accordéon, des cuivres presque soul/funk, compétant une base plus traditionnelle folk avec cordes), de jeux d’overdub sur les voix. Leur talent de conteuse ne fait aucun doute et Abigail Lapell nous embarque dans son univers avec fermeté et douceur. Fermeté car elle nous ouvre la voie, nous disant en substance de ne pas avoir peur de la suivre sur ce chemin pourtant maintes fois emprunté, que la surprise sera bel et bien au rendez-vous. Douceur parce que tout ici est fait de façon à ce qu’aucune arête saillante ne vienne nous agresser.
Une production chaude, mais relativement rudimentaire, comme pour accentuer l’aspect authentique de sa musique, l’album est une vraie plongée dans ce nouveau monde que l’on fantasme tant, celui des grands espaces, de la difficulté d’y faire sa place, mais aussi celui où la solidarité est de rigueur et nous conduit à nous dépasser pour le bien de tous. Si vous aimez une chanteuse comme Laura Veirs, Andrea Von Kampen ou comme Cat Power, avant que sa musique ne prenne un tournant pour le moins commercial, alors vous aimerez Abigail Lapell qui se situe sur ce même créneau, avec tout autant d’originalité là où nous pensons a priori que tout est joué d’avance. Un vrai beau disque, romantique et terrien, comme on aime.
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