BACHIR AL ACID, live session @cool train studio

bachir al acidDisco progressif

Le communiqué de presse, s’il est laconique, donne une idée parfaite du projet Bachir Al Acid : « Bachir Al Acid est un groupe issu de la rencontre entre Johnny Rotten et Claude François dans les toilettes secrètes de la zone 51. » Effectivement, il y a quelque chose de punk, de disco, de cet esprit à la fois festif et rentre dedans. La preuve avec cette live session surboostée aux hormones de croissance, qui n’hésite pas à durcir une rythmique pleine de groove pour la pousser dans ses retranchements.

Le chant est aiguisé, presque agressif par moments, la guitare plus mordante à certaines relances, ses claviers liquides parfois arabisants, parfois purement psychédéliques, et avec ce petit élément qui fait que jamais la musique du groupe marseillais ne vire d’un côté ou de l’autre, restant sur le fil ténu d’un équilibre précaire sucré/salé, toujours de bon goût. Questions influences, on reste dans un univers que nous qualifierions de glam, un peu à l’image de certaines productions des incontournables Marc Bolan ou David Bowie, mais avec ce petit truc légèrement plus sanguin, moins brillant. On pense aussi à Franz Ferdinand, en moins convenu, ce qui n’a absolument rien pour nous déplaire.

Glam

Le groupe étincelle, ressuscite un genre qui s’était essoufflé de lui-même (la mort de Bolan n’y étant pas pour rien), redonnant une bouffée d’oxygène à tous ces amoureux des paillettes et tenues/maquillages excentriques. Il faut dire, pour leur donner totalement raison, que Bachir Al Acid pose déjà les jalons d’une musique qui ne ressemble qu’à lui, énergique et mélodique, qui n’hésite pas les incursions dans une veine plus rock, légèrement orientalisée . Et c’est tant mieux ! Il souffle sur cette live session un vent de fraîcheur qui ne fait absolument pas de mal.

Nota : Bachir Al Acid, projet né durant cette période trouble, et qui malgré tout a pu faire quelques concerts. Le projet est encore récent, mais mérite déjà toute notre attention. Et on ne dit pas ça parce qu’à la basse on retrouve Lewis qui nous avait ravis avec son excellent premier album, Inside, sorti, lui aussi, lors des confinements (album de grande qualité qu’on vous propose de (re)découvrir ici

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