[ VIDEO ] ZLEW, Shadow électro rock cinématique
Découvrez la vidéo de Zlew, Shadow.
Voilà un projet pour le moins énigmatique. Et un morceau, Shadow, qu’il nous démange d’écouter. Si nous nous y intéressons, c’est d’une part parce que nous sommes consciencieux (eh oui), d’autre part parce que le communiqué de presse reçu de l’homme derrière Zlew est, pour ainsi dire, inexistant. Et forcément, cela attise la curiosité. Peut-être plus qu’un long laïus.
Dans ce fantomatique communiqué de presse, Zlew dit simplement « Pas de press kit, pas de références, pas de phrases d’accroches sorties de leur contexte parce qu’il y a pas de contexte, ni de références. » Nous voilà bien avancé.
Plus qu’une solution, visionner et écouter ce morceau, Shadow. Première surprise ; la vidéo en elle-même. Images d’animation, pour que leur auteur reste anonyme. Il y a de la couleur, un côté punk dans la réalisation, ou du moins très fortement teinté do it yourself. Est-ce qu’on adhère ? Carrément. Deuxième surprise : la musique. Elle commence par quelques notes basses, rondes, qui imposent un tempo irrésistible sur lequel se pose un beat métronomique, électro, pour faire naître un groove discret mais efficace.
Éclairs distordus.
Et il y a cette électricité, viscérale, qui habite ce titre. Comme un afflux sanguin vital, urgent. Même si la voix est assez claire, presque pop, l’univers lui oscille entre électro, post-punk, rock, pop. Effectivement, pas de références, pas de contexte. Juste un morceau qui procure un petit frisson épique, une envie irrésistible d’en découvrir davantage. Parce que Shadow est bien foutu, qu’il alterne l’électro avec l’acoustique, qu’il ne ressemble à rien de bien connu. Qu’il est libre, simplement, d’aller là où il le désire. Inutile de préciser que cette liberté de ton nous ravit au plus haut point.
Nous espérons donc en apprendre plus sur Zlew très prochainement. En attendant, on se passe le morceau en boucle, un morceau de fin du monde presque, ou du genre, pour parler références, d’un univers informatique, fait de hackers. Ouais, c’est cela, ce morceau nous fait l’effet d’avoir été hacker, contre notre gré, mais cela n’a absolument rien pour nous déplaire !
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On pense à Glauque
