[ VIDEO ] Glisser avec délectation dans Abyss de GLASS MUSEUM
Nouvelle vidéo de Glass Museum, Abyss, extraite du nouvel album Reykjavik (disponible le 27 mars).
C’est avec une grande joie que nous retrouvons le duo Belge Glass Museum. Avec son jazz electro, Glass Museum nous entraîne dans un univers n’appartenant qu’à lui. Abyss, le premier extrait de son album Reykjavik, renoue avec le son que nous connaissions au groupe, avec toujours cette tension, digne de celle d’un match de boxe, entre les pianos/claviers et la batterie.
Dans Abyss, la batterie se fait plutôt discrète pendant la première partie du morceau, surgissant presque comme un diable sortant de sa boîte. Ainsi, elle enfonce le clou final, un peu à la manière d’un feu d’artifice qui, dans les dernières secondes d’un spectacle pyrotechnique, viendrait nous en mettre plein les yeux. Il nous laisse avec un sentiment exalté, mais nous laisse également en suspens. Si un bouquet final nous réjouit, ici il nous frustre, comme pour mieux nous dire qu’il ne faut louper la suite sous aucun prétexte.
Les couleurs d’un jazz moderne et audacieux.
Alors nous assistons à une cascade de couleur. Celles-ci, Glass Museum les emprunte au jazz. Il joue un air d’apparence tranquille qui bientôt nous surprend par ses fausses trappes. Jamais téléphonées, elles nous ravissent à chaque fois. En les parant d’électronique, le duo sonne moderne, toujours dans l’air du temps. Pourtant, il ne dénature ni le jazz ni l’electro, les deux se mariant ici à merveille. L’équilibre n’a rien de fragile, Glass Museum sait où il va et éclaire Abyss de sa grâce et de son audace.
Inutile de dire que l’album nous fait grandement saliver. Que cette musique nous procure à chaque écoute des sensations uniques, de celles qui surgissent du plus profond de nous.Elle nous invite à exorciser nos démons pour laisser éclater la plus lumineuse des lumières. Ce groupe possède un truc bien à lui, comme une aura mystique, comme s’il s’échappait d’un rêve qui ne devait jamais s’arrêter. Ce que nous espérons tant la musique de Glass Museum nous fait du bien.
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Relire la chronique de Deux, précédent EP de Glass Museum
