[ SON ] EPHEMERALS, Electricity, nouvelle donne

Single Electricity, tiré de The third eye, quatrième album d’Ephemerals prévu en janvier.

Certains groupes ne font rien comme les autres. Et grand bien leur en prend. C’est notamment le cas ici, avec Electricity, morceau extrait du quatrième album d’Ephemerals. Au programme, une soul nouvelle génération, loin des classiques du genre, qui nous propose plus que la relecture d’un style musical : la relecture de l’idée que nous nous faisons de la musique.

Soul nouvelle formule.

Ici, tout change, ou presque. Ce qui ne change pas, c’est que la soul est un style musical qui vient de l’âme pour parler à l’âme. Ici, nous retrouvons ce trait de caractère qui est propre à ce courant musical, au travers de la voix de Wolfgang Valbrun , le frontman, qui touche les zones sensibles les plus reculés de nos cortex, le tout avec une grâce infinie . Ses lignes de chant coulent d’elles-même, quasiment, et nous imprègnent de leurs émotions à fleur de peau.

Pour appuyer le propos, des notes de Rhodes parcourent le titre comme pour en émousser les éventuels angles saillants. Douceur et calme règnent ici, la couleur soul est présente, comme pour nous rassurer. Elle y parvient d’ailleurs à merveille, nous embarquant dans sa suite avant même que nous ayons décidé si oui ou non le morceau valait la peine.

Les rythmiques d’Electricity.

Tout ceci, nous le voyons bien, concoure à faire d’Electricity un titre soul comme tant d’autres. Oui mais voilà, Epehmerals ne fait rien comme tout le monde, et cela s’entend au niveau des rythmiques. Oubliez les écoutes sur une seule enceinte, ou avec un pc dont le son grésillant nous hérisse les poils rien que d’y penser. Optez plutôt pour le casque ou pour un vrai système Hi-Fi qui révèle la fantaisie dingue des parties de batterie.

Celles-ci sont en effet réparties dans chaque écouteur, créant un effet tourbillonnant du plus bel effet. Mais si celui-ci n’avait aucun sens en soi, à quoi bon ? Non, ces parties évoquent la dualité à l’intérieur de tous, à savoir une dualité féminine masculine présente à l’intérieur de notre crâne. Il joue aussi avec les codes binaires de la musique pour nous proposer un autre voyage.

Le 10 janvier.

L’album d’Ephemerals, The third eye, sort le 10 janvier chez Jalapeno records et nous sommes impatients de le découvrir dans sa totalité !

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Site officiel Ephemerals

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