[ VIDEO ] NEPAL, Sundance (ou comme un film de sundance)

Découvrez la vidéo de Sundace, du rappeur Népal, avec Nekfeu dans le rôle principal.

C’est toujours bête quand une étoile s’éteint, et celle de Népal a cessé de briller au mois de novembre dernier, à l’âge de 24 ans. Il avait pour projet une vidéo avec Nekfeu, son ami de longue date, pour illustrer le titre Sundance. Cette vidéo a vu le jour. Et ça fait toujours quelque chose d’entendre quelqu’un dont l’enveloppe physique n’est plus.
Néanmoins, il perdue un message, une onde qui se propage, sur un flow, sur un timbre de voix, dans des mots et sur des images. Tout est ici au diapason, loin d’un bling bling souvent caricatural attribué aux rappeurs. Ici, tout est en sobriété. La musique, d’abord, puis les images, dont la photo est superbe. Le jeu de Nekfeu est tout en effacement, également, et cela nous touche, combien même nous ne sommes pas des aficionados du hip-hop.

Une aura magnétique, un peu magique.

Il règne sur ce morceau une nostalgie de ceux qui sont partis trop tôt. C’est étrange, finalement, car ce texte est plein de vie, même si une certaine mélancolie rôde. Nous y sentons des interrogations, existentielles, qui hélas ne trouvèrent pas leur réponse. Mais sans doute permettront-elles, ces interrogations, à ceux qui écoutent, de se dire qu’ils ne sont pas seuls à avoir ce genre de réflexion. Toujours est-il que l’ambiance qui se dégage de Sudance est douce, aérienne presque, divine aussi, quelque part.

Le communiqué de presse explique ceci : Népal avait pensé pour ce clip à Nekfeu, son ami de longue date, en acteur principal. Le rappeur y interprète une version de lui-même qui serait passé à côté de ses rêves. Le clip minimaliste, épuré, tel un clip de Sundance, suit Nekfeu dans une journée de travail classique, employé de station-service, comme imaginé par Népal.

Quand un artiste est entouré, au-delà de son passage sur cette Terre, quand ses amis et sa famille écoutent et entendent ses recommandations, on ne peut qu’apprécier la chose. Respect.

népal sudanceRelire la chronique de Georgio (ami lui aussi de Népal)

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