En quelques mots #4, Chrystabell, Jeanette Berger etc.

Nouvelle sélection de brèves.

Nous ne pouvons pas toujours faire front face aux nombreuses nouveautés qui tombent quotidiennement. Alors nous avons créé cette rubrique, Quelques mots, pour parler de ceux que nous ne chroniquons pas. Ces artistes ont pourtant allumé un ou deux voyants nous disant « si on ne peut pas les chroniquer parce que nous n’adhérons pas à 100%, on ne peut décemment pas les passer sous silence non plus ». Dont acte. Et puis nous ajoutons aussi quelques petites infos. C’est parti pour ce Quelques mots #4.

quelques mots #4 Chrystabell, Jeanette NergerCHRYSTABELL sings The Cure / Strange as angels.

Il s’agit d’un album de reprises, dédié au groupe de Robert Smith. Strange as angels, de Chrystabell, propose en effet 13 titres de The cure, groupe mythique des 80’s. Alors pourquoi ne le chroniquons nous pas en long large travers ? Simplement parce que la discographie du fameux groupe nous est relativement étrangère, à quelques éléments près. Du coup, dur de voir ce qu’apporte cet album par rapport aux originaux dont ils font plus que s’inspirer.

Néanmoins, ce disque possède pas mal de charmes, à commencer par la présence vocale de la dame qui ne fait pas du tout honte à son glorieux aîné. Elle possède une aura parfaite pour l’exercice de la réinterprétation, en y posant suffisamment de personnalité et de respect pour tomber dans la juste mesure de l’exercice (c’est-à-dire pas une pâle copie au rabais, pas plus qu’elle ne s’éloigne de loin des originaux).

Drivé et épaulé par Marc Collin (de Nouvelle Vague, vous savez, ce groupe qui reprenait des standards punk sous forme de bossa et tout ça), l’album s’avère séduisant, gothique (on pense un peu, parfois, à des musiques extraites de la cervelle de Danny Elfamn, fidèle collaborateur de Tim Burton), ce qui fait que l’esprit The Cure demeure. Petit bémol, un petit manque de rythme se fait parfois ressentir (mais comme on vous le répète, on ignore pas mal de choses de la discographie de The Cure, peut-être cela ne détonne pas tant que cela finalement).

Quoi qu’il en soit, nous pensons que les amoureux de la bande à Robert Smith pourraient y trouver leur compte et se replonger dans l’univers du groupe soi pour passer un bon moment avec cette nouvelle présence, soit pour re-découvrir leurs morceaux préférés. Ce qui en soit n’est déjà pas si mal !

Jeanette Berger/Live.

Des fois, un patronyme peut vous faire passer à côté d’un bon disque. C’est le cas ici puisque Jeanette Berger ne fait pas forcément rêver de par son nom. Il s’agit d’un live (et nous ne sommes pas particulièrement fans des lives sur galette), néanmoins, ici, tout est trompeur. Et nous le sentons dès le premier titre, Oh woman. Jeanette Berger s’exprime en effet en anglais et œuvre, contre tout préjugés, dans le rythme and blues, et ce de fort fort jolie manière.

Premièrement, la dame possède une putain de voix, expressive, ardente, passionnée ! Elle ne fait absolument pas honte au genre dans lequel elle évolue.

Deuxièmement, musicalement, elle sait s’entourer. Excellente pianiste elle-même, possédant un feeling qui paraît inné, son groupe fait également des étincelles. Les choristes sont excellentes, le batteur, bassiste et guitariste ne sont pas en reste. Ils dégagent, tous ensemble, un groove chaud comme la braise, de très belle facture. Et surtout, ne sombrent jamais dans la caricature, pas plus que, comme Chrystabell citée ci-dessus, dans l’hommage un peu pathétique.

Non, il y a là de la ferveur, un respect immense et beaucoup de tact. Compos ou reprises s’enchaînent avec la même grâce, c’est donc, malgré l’aspect live, un très bon disque (qui ne paye pas de mine mais qui ne souffre d’aucun réel défaut).

Finale régionale Buzz Booster.

Buzz Booster, c’est ce concours, à l’échelle du pays, réservé au hip-hop et dont nous vous avions parlé l’an dernier. Chaque région procède à son tremplin et, à l’issue de celui-ci, désigne un lauréat. S’ensuit une finale nationale ou chaque artiste affrontera ceux des autres régions. L’an dernier, nous avions assisté à la mise en place de la scénographie du vainqueur du tremplin régional Bretagne, à savoir Babs.

Aujourd’hui même, à 16h30, dans la salle des amis de Bonjour Minuit, qui organise conjointement avec Hip Hop New School l’événement, nous avons rendez-vous avec quelques autres journalistes et surtout avec un parterre de professionnels qui délibérera sur les différentes prestations. Cette finale régionale mettra en saine concurrence Bonnie, Gak et Milua. Chaque artiste aura 30 minutes pour briller et tenter de remporter cette ultime étape avant la grande finale.

On vous débrief l’événement la semaine prochaine, sans fautes !

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