En quelques mot #2 Purple Ashes, Wolf City et Lisa LI-Lund

Quelques brèves…

Nous ne pouvons pas toujours faire front face aux nombreuses nouveautés qui tombent quotidiennement. Alors nous créons cette rubrique, Quelques mots, pour parler de ceux que nous ne chroniquons pas. Ces artistes ont pourtant allumé un ou deux voyants nous disant « si on ne peut pas les chroniquer parce que nous n’adhérons pas à 100%, on ne peut décemment pas les passer sous silence non plus ». Dont acte. Et puis nous ajoutons aussi quelques petites infos. C’est parti pour ce Quelques mots #2.

quelques mots #2Dreamers par Purple Ashes

De fois, chroniquer un disque, ou pas, relève de peu de choses. Il s’agit ici d’un EP, de Purple Ashes. Le duo, composé de Clémence de la Taille et Syan propose, en quatre titres, une électro-pop de très belle facture. Non seulement la production est sans faille, mais les ambiances ne sont absolument pas en reste. C’est du très bel ouvrage, à la lisière de la cold-wave par moments, avec néanmoins un côté plus dansant et chaleureux. Alors vous nous direz pourquoi ne pas l’avoir purement et simplement chroniqué ? Pour être totalement honnête, c’est à cause des lignes de chant auxquelles nous n’adhérons pas forcément, en particulier sur 3 titres (seul le sombre Seasons change nous rallie totalement à sa cause).

Pour autant, la voix et le chant sont très bons, mais les lignes nous évoquent, comme ça, vite fait, un mélange entre Madonna et Christine & The queen. Et comme on n’adhère ni à l’une ni à l’autre, fatalement, on passe un peu à côté de Purple Ashes. C’est très subjectif, évidemment, donc nous tenions à souligner l’excellent travail du duo sur les musiques, sur les tessitures électroniques, avec parfois des touches expérimentales très bien senties (le piano free sur Dreamers in sleepless night notamment). Nous vous invitons donc à jeter une oreille attentive à cet EP, le deuxième du groupe, qui reste malgré tout de belle qualité (et là nous sommes plus objectifs).

WOLF CITY.

Wolf city nous avait demandé notre avis sur ses compositions. Nous en avions parlé ensemble, nous avions même écrit un article sur ses travaux en cours qui, même imparfaits dans la forme nous paraissaient annonciateurs de « jolies » choses. Ainsi, nous vous tenons un peu informés des avancées du travail de ce one-man band qui sortira très prochainement Empire, son nouvel album, simultanément sur les labels Coeur Sur Toi (Marseille) pour l’édition cassette et CDR et Fifth Section (Montevideo) pour l’édition CD digipack.

Le bourreau de travail qui se cache sous le nom de Wolf City a qui plus est repris son travail de production et de mix. Là où son travail pêchait, en particulier sur la voix fluctuante, qui se détachait mal du reste, ou qui était trop en avant, il a mis quelques moyens. Le tir se trouve rectifié et nous montre un artiste en passe de se réaliser pleinement, toujours en quasi solo (il reçoit tout de même un peu d’aide de l’extérieur pour le mix). Son travail est très personnel, mélange de trap, de rock, d’ambiances sombres, presque chamaniques, presque malsaines, mais tout cela nous ravit. Nous vous invitons donc à découvrir cet univers particulier auquel nous accrochons (même si nous ne nous expliquons pas le pourquoi de la chose… Sans doute cela remue-t-il une part dark en nous ? Allez savoir) et qui ne cesse de nous intriguer. Vous pouvez aller jeter une oreille en cliquant sur les liens ci-dessous.

Empire sur le page de Coeur Sur Toi, sur celle de Fifth Section et/ou sur celle deWolf City

LISA LI-LUND en concert

Si vous ne connaissez pas la dame, sachez qu’elle a beaucoup tourné, avec ses frères d’Herman Dune, mais aussi en solo, en collaborations diverses et variées dans l’univers de la pop, de la folk etc… Elle a sorti récemment son dernier album Glass of blood et elle sera, si tout se passe bien, et on croise les doigts pour, en concert le 29 mai, à 14 h, à La Villette sonique. Allez la soutenir, d’autant que sa musique est une bulle d’oxygène à même de nous faire reprendre pied dans une réalité sans restrictions sanitaires. Mais plus que de longs messages, son morceau Two wheels devrait vous convaincre de vous déplacer l’applaudir.

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