En quelques mots #13, septembre en attendant.

Quelques brèves pour bien effectuer sa rentrée culturelle.

Alors que les ultimes jours de farniente s’évaporent dans les dernières chaleurs aoûtiennes (enfin si vous habitez ailleurs qu’à Saint-Brieuc), on vous parle de deux trois petites choses ayant retenu notre attention, à savoir quelques festivals et une compil. So let’s go !

quelques mots 13 crossroads septembreAu croisement.

Au croisement de Londres, Bruxelles et Paris, il y a Roubaix et son Crossroads festival. 6Éme éditions pour ce festival défricheur de talents qui, malgré la crise, continue son job, celui de mettre en avant les futurs talents, en très grande partie hexagonaux, de demain (en tout cas, c’est tout ce que nous souhaitons à la presque trentaine de groupes et/ou artistes présents sur site du 07 au 10 septembre prochain).

Dans cette sélection, nous retrouvons quelques noms bien connus, croisés ici où là en disque, sur scène. Parmi eux, La houle que nous aimons particulièrement, Eesah Yasuke, rappeuse talentueuse avec une forte personnalité, Condore dont l’ep nous avait particulièrement touché, Ladaniva ou Louisadonna. Ceux-ci, nous les connaissons.

Les autres en revanche nous sont inconnus, mais petit coup de cœur pour Louis Jucker est sa folk/rock bricolée maison (on adore sa pureté, la sincérité qu’elle dégage), Francis of délirium nous faisant un peu penser, comme ça, à The Breeders (vous ne trouvez pas?), et Temps calme (parce que rock psychédélique, mais aux tonalités et sonorités qui rompent assez radicalement avec l’esprit 70’s, référence en la matière. En découvrir plus sur le site.

Rappel !

Si l’été est fini, les festoches continuent pour certains. On ne va pas se mentir, beaucoup ont dû fermer boutique, ou renoncer au dernier moment à leur tenue (gestion trop lourde etc…), ce qui est un drame pour la diversité. Certains se sont décalés dans le temps, comme Art rock qui aura lieu sur deux semaines. Plus d’infos sur le site du festival

Aux Champs Elysées.

Non, nous n’allons pas vous parler de Joe Dassin, mais du festival du film indépendant français et américain des Champs Élysées qui aura lieu du 14 au 21 septembre. Parce qu’il n’y a pas que la musique qui compte, et que nous apprécions le cinéma comme il se doit, c’est-à-dire quand il ne s’agit pas de blockbusters signés Marvel ou Star Wars, donc Disney (bouh le vilain et la pop culture alors!? Ben on l’emmerde la pop culture).

Donc ici, c’est du cinéma indépendant, branche du 7é art qui, nous l’imaginons, a aussi pas mal souffert de la crise des derniers mois, alors on soutient, d’autant plus qu’une section Riot girls sera de la partie. Cette « section inédite autour de films emblématiques et fondateurs d’une certaine indépendance […] s’est imposée comme une évidence, portée par la volonté de créer un espace de rencontres et de fulgurances autour de la rage de vivre, la résistance, la rébellion et la liberté. 5 longs métrages français et américains mettront à l’honneur la scène underground des années 1980 filmée par les femmes. »

Alors franchement, ça donne envie, non ? Plus d’infos sur le site

Compilation.

Alors nous on aime bien Le Pop club records. Pourquoi ? Sans doute parce que les groupes qu’il nous propose ont tous un truc que les autres n’ont pas. Nous avons chroniqué, ces derniers mois, quelques albums parut sous leur égide (dont les magnifiques albums/EP de Kacimi et Wendy Martinez, entre autres). Bref, le label sort une compilation étonnamment nommée What’s the concept ?

Tout le monde connait le concept d’une compil… Non ? Mais là, le sens de la question est tout autre, ou plutôt que son sens, c’est son essence qui est différente. En effet, la pandémie a rétamé pas mal de certitudes, et les concerts ont repris timidement, mollement. Alors, les musiciens couvés par le label ont malgré tout tenu à suivre leur calendrier de sortie en proposant des sorties d’albums (format pourtant malmené par le numérique et le zapping qui va avec).

Néanmoins, la résurgence du vinyle à replacer l’objet, et son aspect chronométré, par face, en lumière. Parce que, franchement, ça a une autre gueule qu’un mp3. Et puis voilà, il y a eu des disques avec des morceaux incroyables, qui n’auraient pu sortir qu’en single mais qui faisaient en réalité partie d’un tout. Avec cette compil, Le Pop Club Records permet de (re)découvrir certains d’entre eux. Ainsi, What’s the concept vous donnera potentiellement envie d’en découvrir plus via les albums. Bref, pour écouter/commander, c’est par là : bandcamp

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