[ INTERVIEW ] Quelques questions à Sandrine Davin, auteure de tankas

Nous avons posé quelques questions à Sandrine Davin, poétesse.

Nous avons parlé il y a peu du travail de Sandrine Davin et nous avions envie d’en savoir un peu plus sur cette poétesse qui s’exprime principalement par le biais de tankas, poèmes minimalistes japonais, cousins des haïkus. Son douzième recueil, Rouillure, vient de paraître chez The bookedition Elle est en outre diplômée par la Société des Poètes Français pour son poème « Lettre d’un soldat ».

L’interview.

Litzic : Première question: Comment vas-tu ?

Sandrine Davvin : Bonjour, je vais bien merci !

L : Quels sont tes premiers souvenirs de lecture et tes premiers souvenirs d’écriture ?

Sandrine Davvin : Mon premier souvenir de lecture est celui de l’école primaire avec la maîtresse qui fait son possible pour que tous les enfants apprennent rapidement !

Mes souvenirs d’écriture sont venus à l’adolescence, j’écrivais mon journal intime en poèmes !

L : Quels sont les textes, livres et/ou auteur.e.s qui t’ont donné envie d’écrire ?

Sandrine Davvin : L’auteur qui m’a donné envie d’écrire c’est Baudelaire avec « Les fleurs du mal »

L : S’agissait-il déjà de poésie ou bien écrivais-tu des histoires ?

Sandrine Davvin : Je n’ai toujours écrit que des poèmes.

L : Dans mon esprit, il faut avoir un peu vécu pour se mettre à écrire de la poésie. Fut-ce ton cas ?

Sandrine Davvin : Et bien dans mon cas, j’ai écrit sans avoir beaucoup de vécu puisque j’ai débuté vers 14 ans …

« Respecter la couleur des mots »

L : Quand et comment as-tu découvert les tankas ? Cette forme t’a-t-elle parlé instantanément ?

Sandrine Davvin : Avant de découvrir les tankas, j’ai découvert les haïkus et ensuite les tankas se sont révélés à moi. J’aime beaucoup cette forme concise et à la fois comme un instantané …

L : Tu t’affranchis des règles du genre en variant le nombre de pieds (je rappelle que le tanka traditionnel possède 5 vers de 5,7, 5, 7 et 7 pieds/syllabes). Est-ce pour respecter la couleur des mots, pour aller au plus précis dans tes ressentis en te « moquant » du rigide de la structure, ou pour respecter au mieux ta sensibilité ?

Sandrine Davvin : C’est un peu tout ça à la fois, d’une part je n’aime pas trop ce qui est rigide, transgresser les règles c’est bien parfois ! Surtout pour laisser passer l’émotion et comme tu as si bien dit … Respecter la couleur des mots … Je me permettrai de te « piquer » l’expression si tu es d’accord !

L : Tu écris aussi des poèmes plus traditionnels dans leur forme ? Peux-tu nous en parler un peu ?

Sandrine Davvin : Oui j’en écris aussi mais très peu, parfois pour des concours ou bien quand le cœur m’en dit !

L : Ton recueil Rouillure vient de sortir. As-tu de nouvelles envies, de nouveaux projets ?

Sandrine Davvin : En effet, « Rouillure » est mon 12ème ouvrage, il est sorti en novembre dernier et bien sûr je suis déjà sur mon prochain ouvrage, qui j’espère pourra voir le jour chez un « vrai » éditeur !

L : Merci d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions.

Sandrine Davin

 

 

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