Rock en Seine jeudi 25/vendredi 26 Août 2022

Rock en Seine, Le rendez-vous incontournable des festivaliers de fin d’été, aux portes de Paris.

Démystifions tout de suite la chose. Non ! le chroniqueur live n’a pas que des privilèges, pas mal d’avantages certes, mais avant tout, il a des obligations. En premier lieu, celle d’arriver à l’heure ! Et si possible, procéder à l’écriture à chaud de ces quelques lignes de live report. Cette fois-ci, le festival se tient au domaine national de St Cloud, à quelques encablures du terrain de jeu habituel, à savoir notre chère Bretagne. Et c’est la première fois à Rock En Seine, en tant que journaliste. Ça se fête !

Levé aux aurores, me voilà parti sur l’autoroute, direction Paris, en ce prometteur jeudi 25 Août. La circulation aux abords du parc de St Cloud, les week-ends de festival, étant assez compliquée, c’est en bus que je choisis de finir le trajet. Pour cela il me faut quelques titres de transport, sésame d’un retour à l’hôtel en fin de soirée. Les heures de concert à Rock en Seine restent conditionnées aux horaires de métro et de transport en commun ! Étonnamment, pas de navette festivaliers à l’horizon (comme cela pouvait être le cas à La Route Du Rock).

Dure vie de festivalier.

C’est donc à la recherche du précieux ticket que je fais ma première rencontre. A la station Pont de sèvre, je tombe nez à nez avec Conor Deegan le bassiste des Fontaines DC en discussion avec un voyageur. Comme lui, je constate que la caisse automatique censée vous délivrer le titre de transport est en panne. « Bienvenue en France » ! Conor cherchait probablement à rejoindre son hôtel après les balances du matin.

« Tu vas rater le train »  aurais-je pu lui crier si mon niveau d’anglais était suffisant et si mon respect pour les musiciens n’était pas aussi grand. Etait-ce un signe avant-coureur ? Probablement ! On verra plus tard que le train Fontaines DC n’a pas roulé aussi vite pour moi, ce soir, qu’à la Route du Rock la semaine dernière.

J’apprécie la chance du chroniqueur à sa juste valeur.

L’attente en file est réellement plus confortable pour celui-ci que pour le festivalier. Dans notre cas, les formalités étaient pliées en 10 minutes et m’ont permis de voir un site avant public, vide de gobelets, dans son jus, prêt à accueillir les 40 000 spectateurs attendus en cette première journée « Sold out ». La scène principale est immense et le site magnifique.

5 Scènes, de belles pelouses et des allées piétonnières permettant au public de voir la scène sur les côtés. Énormément de points de restauration, mais aussi, plus surprenant, beaucoup d’espaces commerciaux, de la chaussure du Rockeur au parfum de la star ! Un peu trop nombreux à mon goût, au vu de la jauge et des files d’attente observées après coup. Mais ne nous éloignons pas trop du sujet ! La musique.

Bien entendu, le chroniqueur ne s’affranchira pas totalement des files de restauration et de « désaltération », son cashless il dépensera ! En zone presse, du transat il trouvera ! et les artistes il croisera !

Rock En Seine Idles

Idles conf de presse rock en seine crédit Fabrice et l’Oreille Classée

Conf’ de presse et début des festivités.

Nous voilà donc en conférence de presse avec le groupe IDLES ou Joe Talbot et Mark Bowen, le bassiste, loin des bêtes de scène qu’on connaît, nous dévoile leur vraie nature. Ils sont patients et disponibles et se plient aux questions-réponses d’avant concert sous un barnum presse chauffé à vif par une après-midi de fin d’été.
16h les portes sont ouvertes au public et les concerts peuvent commencer. Vu la taille du site et l’enchaînement, voire la superposition du timing concert, il n’est pas possible d’assister à toutes les prestations. Chacun se disperse donc suivant ses humeurs ou un planning stabiloté pour les plus organisés.

Notre premier concert débute sur la scène de la Cascade ou on retrouve les anglais de Yard Act une semaine après leur prestation réussie à la Route du Rock. Cette fois-ci, il est tôt, 16h35, alors James Smith a laissé tomber l’impair et se présente en chemise et lunettes de soleil. Le rythme est très rapidement là et le public semble apprécier. Il faut dire que beaucoup de compatriotes des 4 anglais sont présents et connaissent déjà l’énergie du groupe et les titres de l’album « Overload ».

Histoire de motiver encore plus le public parisien, le chanteur toujours aussi affable agrémente de quelques paroles en français « Merci beaucoup Rock en Seine ». La guitare de Sam Shjipstone est toujours aussi tranchante et ses solos appuyés en fin de set font mouches. Confirmation donc, les prestations Live des Yard Act complètent parfaitement l’écoute de leur excellent premier album.

Idles

Idles crédit Fabrice et l’Oreille Classée

Idles etc.

Un petit passage sur la scène Firestone pour voir les tous jeunes Irlandais de NEWDAD. Un début de carrière prometteur pour ce groupe mené par la chanteuse guitariste et compositrice Julie Dawson. Entre pop légère et titre un peu plus nerveux en fin de Set list, le groupe se dit influencé par The Cure ou Pixies et a réussi là une belle prestation.

Le gigantisme de la « Grande scène » fait contraste avec celle qui précède. Il faut une autre dimension pour embarquer son public et c’est bien ce que compte faire IDLES. On a rencontré Joe et Mark en milieu d’après-midi, on les retrouve à 19 h. Chemise blanche d’employé de banque pour le premier et en robe bleue claire pour son comparse, sans doute un excès de température pour cet habitué de l’accoutrement qui nous régalera une nouvelle fois de ses riffs et slams. Les 3 autres membres du groupe de punk Rock britannique sont parfaitement en place et le rythme très soutenu de batterie de Jon Beavis assène le tempo.

Un set list puissant, un groupe sauvage et généreux qui régalent son public des titres de leurs 4 albums. La voix rauque de Joe talbot oscille entre cri et chant, elle est puissante et cassée à la fois. Généreux du début à la fin du set, on peut se demander à quoi il carbure pour tenir la distance pour ce trentième concert de leur tournée d’été. « Au plaisir d’être-là en France » comme il nous l’a dit en conférence de presse.

« Paris est sur notre radar à chaque fois qu’on tourne » et surtout, il faisait référence au public : « on a la chance d’avoir un public très enthousiaste. Ça, ça ne change pas, mais il y a de vastes différences en matière d’esprit de groupe dans chaque pays. Le publique espagnole est extraverti et « yayayay » alors que les hollandais vont être plus monotone « mhhhhh ». La France est en quelque sorte notre deuxième maison. On y a fait beaucoup de concerts et de tournées. Les capitales demandent beaucoup de travail mais on a toujours trouvé Paris super fun »

fontaines dc

Fontaines DC crédit Fabrice et l’Oreille Classée

Plus mitigé.

On ne s’était donc pas trompé, ce groupe est sincère et donne tout ce qu’il a sur scène. La confirmation de leur talent ne s’entend plus seulement en salle mais trouve au parc de Saint-Cloud un espace de résonnance.

Pied au plancher nous quittons le groupe,avant sa dernière chanson, pour rejoindre la scène Cascade retrouver nos Fontaines préférées. Le parc de Saint-Cloud est vraiment très grand et le train des FONTAINES D.C est finalement parti à l’heure avec tous ses passagers (malgré l’absence de titre de transport de Conor Deegan !!). Très rapidement il a pris une belle vitesse avec les morceaux « A lucid dream « et « hurricane Laughter », mais sans jamais rattraper le convoi proposé à ST Malo. La setlist était proche, mais la tension moins présente.

Grian Chatten et son groupe ont enchainé 16 morceaux énergiques avec un peu moins de mordant, en face d’un public satisfait, mais plus en retenue. Une explosion de lumière plus qu’un déluge de son. Nous avons tout de même succombé aux couleurs des Fontaines : Rouge, Bleu, Verte sur tombée de nuit rosée, et accompagnés le dernier titre « I Love You » d’applaudissements généreux à la hauteur du talent des encore jeunes mais déjà si expérimentés Irlandais.

Artic Monkeys crédit Fabrice et l’Oreille Classée

Artic Monkeys.

Le retour vers la grande scène étant impossible (jauge pleine oblige), je me suis réfugié sur les hauteurs boisées du parc pour observer de loin le retour des ARTIC MONKEYS sur une scène parisienne. 3 Ans sans concert, c’est long pour le groupe mais aussi pour les très nombreux fans venus ce soir. Ceux-ci avaient vu leur ardeur déjà refroidie à défaut d’être rentrés en Golden Pit (pré gardé au-devant de la scène) par méconnaissance ou simplement parce qu’ils ne pouvaient pas s’acquitter des 30 € supplémentaires à ajouter au prix d’un billet. Pas très cool, ni trop rock, quand une sélection se fait par le porte-monnaie.

Alex turner et son groupe ont présenté une set list représentative de leurs derniers albums et ont enchainé 21 morceaux, dont le nouveau titre « I Ain’t Quite Where I Think I Am », issu de leur prochain album, The Car, qui sortira le 21 octobre. Une compilation, au tempo modéré, voire lent, qui comblera le fan invétéré mais me laissera un peu de marbre loin du réchauffement attendu. Où sont passés les rockeurs gominés ? Ils se sont probablement assagis avec l’âge…

Ainsi se termine cette première journée, partagée avec 40 000 festivaliers, au son d’une musique généreuse toujours aussi appréciable en Live.

Nick Cave

Nick Cave crédit Fabrice et l’Oreille Classée

Vendredi 26 Août avec « un dieu bien Vivant » !

2ème journée du festival en ce vendredi. Curieusement il reste des places, malgré la tête d’affiche NICK CAVE et ses Bad Seeds et énormément de bons groupes attendus au Domaine national de Saint-Cloud. Ce n’est pas pour rien que le roi « Soleil » recevait sa cour dans ce parc royal, résidence d’été des souverains et écrins pour les rois de la pop en ce week-end. L’endroit est toujours aussi beau et la jauge, plus réduite, permet un accès aux scènes plus facilement.

« Get Ready for love » nous criera Nick Cave dès l’entame de son concert magistrale clôturant cette belle journée. Oui ! nous étions tous prêt dès 21h15, pour recevoir de l’amour. Cela suffisait à effacer l’heure et demie d’attente sur cette pelouse royale. Un petit regret tout de même, de ne pas pouvoir assister au concert des aînés KRAFTWERK et leur show en 3D, sur la scène de la cascade. Il y a des places qui se méritent au plus près des étoiles.

En même temps c’est très agréable et enrichissant de partager, avant un concert, les attentes des spectateurs des premiers rangs. Dans notre cas des fans de la première heure (album From Her to Eternity, 1984) mais aussi des plus jeunes ayant connu l’artiste à travers la musique de la série « Peaky Blinders ». Nick Cave était programmé en 2020, dans le monde d’avant. Après l’annulation du festival il y a 2 ans, beaucoup d’admirateurs et d’admiratrices se pinçaient pour y croire « J’y suis, lui aussi, j’y crois pas ! ».

Nick Cave crédit Fabrice et l’Oreille Classée

Décompte.

On dépasse, à ce niveau, la simple admiration. On est plus dans l’adulation voir le fanatisme dans sa plus grande richesse : l’amour et le bonheur pour lui, pour nous et pour l’éternité «  From Her to Eternity ». Nick Cave trace son chemin avec ses Bad Seeds depuis près de 30 ans. Il sème l’amour sur son passage et une fraternité inébranlable. Il est un traceur de temps pour beaucoup d’entre nous, au dire d’une spectatrice qui reconnaitra sur sa droite un fan rencontré 4 ans avant dans un concert à Londres.

« Ce Monsieur suit Nick Cave depuis très longtemps, je me rappelle de lui, c’est incroyable de le retrouver là presque au même endroit devant la scène ! ». Elle finira par aller lui parler et le premier miracle de Nick se produira, Cette personne a rajeuni de 4 ans et son sourire présent se fond avec celui de 2018. Le bonheur et la communion sont déjà là, 1h30 avant le concert !.

Oui Nick Cave a ce pouvoir! Il attire tel un aimant, avec ce magnétisme sauvage, physique. On a beau tout connaître de lui, son âge, sa taille, sa vie, on peut encore se laisser surprendre. « On ne va pas être déçu ! » espère une spectatrice rennaise.

30 minutes d’attente, une agitation. 4 techniciens changent l’ampoule d’un projecteur géant.

25 minutes, un technicien passe l’aspirateur sur scène ! « Le plus beau métier du monde » pour cette fan qui voudrait prendre sa place et dérouler le tapis rouge pour Nick.

5 minutes, les rangs se serrent,

2 minutes, les jeunes, moins respectueux de leurs ainés et déjà prêts à pogoter lancent « Nick t’es où? T’es en retard ?»

0 Les projecteurs s’allument, les BAD SEEDS sont en place. Nick court sur scène et se précipite déjà vers son public. Il est beau ! pense probablement l’admiratrice rennaise qui a pu migrer au 1er rang.

« Quelle classe ! »

C’est la troisième fois que je vois le bonhomme et l’impression reste intacte. L’aura, tu l’as ou tu ne l’as pas ! Et là c’est Wouah !

Il nous crie qu’il va nous aimer, il tape des mains, puis les serre très rapidement. C’est un aspirateur d’âme, il capte tout avec ce contact charnel, s’approprie l’émotion individuelle et la redonne collectivement à la foule qui s’en nourrit. Car Nick a besoin d’amour « I Need love ». C’est un prophète avec son lot de malédiction. Il a souffert ça se voit. Il sourit mais ses yeux clairs sont humides. Son œuvre mélancolique trouve une signification et un écho encore plus singulier depuis la disparition de son fils Arthur, il y a 7 ans, à qui il rend un hommage magnifique dans le titre « Bright Horses ».

Sa malédiction est complète avec le décès de son premier fils, Jethro, en Mai dernier. Alors Nick conclut une première partie de show en quête d’amour et d’hommage aux enfants par le titre « O Children » après avoir communié avec une jeune spectatrice. L’émotion est à son comble, mais c’est une quête d’espoir, les cris, les pleurs font partie du deuil.

Nick Cave crédit Fabrice et l’Oreille Classée

Mid show.

Milieu de concert Nick accélère le rythme et entame les titres de ses premiers albums « Tupelo » « Red Right Hand » tirés de l’album de 1985 « The First Born is Dead » magnifiquement accompagné des Bad Seeds et son compagnon de toujours Warren Ellis. Les percussions magnifiques de Jim Sclavunos, la guitare électrique de George Vjestica accélèrent encore les choses sur le morceau « The Mercy Sea » titre fétiche tiré de l’album Tender Prey (1988).

Dieu y figure à sa place : « In Heaven his throne is made of gold » « Dans les cieux son trône est fait d’or », telles sont les paroles exprimées par un condamné à mort attendant la sentence. Les 3 choristes en chant gospel accompagnent parfaitement l’orchestration. Nick Cave est au sommet de son art, partageant son show entre les mains du public et les touches de son piano à queue. L’admiration de ses fidèles les pousse à toucher la main de Dieu. Ce n’est pas du fanatisme, simplement la magie d’un contact, d’un moment intemporel qu’on ne voudrait plus quitter.

On laisse un Nick Cave sombre pour retrouver un Nick Cave amoureux et apaisé sur le titre « The Ship Song » tiré de l’album The Good Son paru en 1990. Le sourire du chanteur se fait percevoir, il semble heureux. Il le mérite ! Petit regret pour moi, l’absence du titre « « Push the Sky Away » tiré de l’album éponyme de 2013. Un titre qui me bouleverse en concert et auquel je n’aurai pas su résister.

Nick Cave and the Bad Seeds crédit Fabrice et l’Oreille Classée

Voir Nick Cave et mourir.

3 autres chansons et le concert se termine après que Nick ait salué ses musiciens, un par un.

Le public jubile, il en redemande ! l’amour est plus fort que tout et l’artiste veut encore se donner, alors il nous offre 2 chansons en rappel (au lieu de 3 prévue sur sa set-list).
Nick termine son concert tout sourire avec le titre « vortex » il nous salue et tire sa révérence.

Oui il y a un royaume et un roi !

« On peut le voir à travers un brouillard de larmes. Il vit peut-être à l’intérieur de nous, ou dans les cieux étoilés au-dessus de nos têtes »
(traduction des paroles de « there is a kingdom »)

Quoi qu’il en soit, on a pu ressentir sa présence ce soir à Rock en Seine : Nick Cave n’est pas seulement un prédicateur mais l’incarnation d’un dieu bien vivant, lui !

Paroles de There is a kingdom chanson parue sur son 10é album “The Boatman’s Call” (1997). Chanson prévue en 3ème titre de rappel mais non joué.

Just like a bird that sings up the sun, In a dawn so very dark, Such is my faith for you Such is my faith, And all the world’s darkness can’t swallow up, A single spark,Such is my love for you, Such is my love,There is a kingdom, There is a king, And he lives without, And he lives within, There is a kingdom, There is a king, And he lives without, And he lives within, The starry heavens above me, The moral law within, So the world appears, So the world appears, This day so sweet, It will never come again, So the world appears, Through this mist of tears, There is a kingdom, There is a king And he lives without, And he lives within, There is a kingdom, There is a king, And he lives without, And he lives within, The starry heavens above me, The moral law within, So the world appears, Through this mist of tears, There is a kingdom, There is a king, And he lives without, And he lives within There is a kingdom, There is a king, There is a king And he is everything »

Fabrice et L’Oreille Classée

Depuis mon adolescence j’écoute de la musique. Mes gouts ont évolué au gré de mon acné mais se sont très rapidement orientés vers un Rock plutôt sombre, au premier abord, mais toujours lumineux une fois qu’on a parcouru le chemin de la mélodie. Des CURE aux SMITHS en passant par NEW ORDER, cela vous donne un indice sur mon âge et de mon terrain de jeu de prédilection. Derrière cette coquetterie, se cache une vraie passion.
Depuis toujours : j’ai l’oreille curieuse et tendance à classer les choses. Un TOC ? Non ! une exigence vis-à-vis d’un art majeur et ce d’autant quand il s’exprime en Live.
Fabrice et l’oreille classée est une page musicale que j’ai créé il y a 2 ans. A travers mes chroniques je cherche à faire connaître à un maximum de personnes cette musique, qui me remplit l’esprit et me fortifie le cœur. Je ne suis pas nostalgique d’un passé révolu mais tourné vers le moment présent, avec un œil dans le rétroviseur de temps en temps, tout de même.
Le live est un moment intemporel, il révèle (ou pas) l’artiste.
Je vis l’expérience de la scène généralement après une écoute approfondie des albums du groupe. Maîtriser son sujet, en restant d’abord dans le contrôle et se laisser ensuite balayer par l’émotion individuelle puis collective. De vrais moments de communion que j’aime ressentir et retranscrire en toute humilité dans les live report. Une petite histoire, à l’écoute des spectateurs et au service de la musique. Sérieux le garçon !
Concentré, certes, mais toujours disponible pour parler musique autour d’une bonne bière entre 2 concerts.

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