[Dossier] Binic folks blues festival : programmation jour 1
Binic folks blues festival : programmation du jour 1
Le vendredi 26 juillet se déroulera la première soirée du Binic Folks Blues festival, festival gratuit proposant une affiche des plus alléchantes. Réparties sur 3 scènes, 17 groupes seront présents pour vous faire danser, pogoter, faire la fête. Voici la programmation de cejour1, nos petits coups de cœurs et nos petites recommandations !
Programmation
Scène La cloche : Jet reactions, Mr.airplane man, Shifting Sands, Les kitschenette’s, Death Valley girls, handsome Jack
Scène Pommelec : Go ! Zilla, Baby Shakes, Henry’s funeral shoe , Beechwood , Steal shit do drugs
Scène Banche : Képa, Cannibale, The Schizophonics , Red, Louder Than Death , Grindhouse
Nos coups de cœur.
Le choix est ici cornélien tant la programmation est soignée. Il y a de tout, du plus énervé au plus calme, bref, il y a de quoi satisfaire tout le monde. Commençons par le commencement, à savoir les groupes se produisant sur la scène « La Cloche ».
La cloche.
Cette scène propose une affiche alléchante sur laquelle les voix féminines nous paraissent être les plus attirantes. Nous pensons notamment à Mr Airplane Man qui est à même de nous offrir un blues garage avec un dirty bayou pas du tout rédhibitoire. Ce duo composé de Margaret Garette et Tara Mcmanus alterne voix à l’esprit Do it Yourself assumé et un blues très typé 70’s. C’est sur celui-ci que l’essence du duo nous captive, notamment avec cette attitude post summer of love.
Notre deuxième coup de cœur, sur cette scène, concerne les Death Valley Girls. Une nouvelle fois, les femmes damnent le pion à leurs homologues masculins. Pourquoi ? Tout simplement, elles sont meilleures, plus inspirées. Si elles reprennent des bases bien connues, le fait que ce soit des femmes au micro relève la sauce et y incorpore une sacrée dose de fraicheur. Nous n’allons pas tout mettre sur le compte de cette féminité, oh non ! Ce qui nous accroche avec ce groupe, c’est ce son parfois lourd, plombé, parfois répétitif jusqu’à la folie et n’étant pas sans rappeler les Stooges et l’efficacité monstrueuse des refrains. Mais le mieux est encore d’aller écouter tout cela devant la scène !
Nous notons également le swamp blues de Handsome Jack comme une valeur sûre à découvrir, là aussi, sur scène tant le groove du groupe nous apparaît comme salvateur (si tant est que les températures nous permettent de danser sereinement !
Pour les autres groupes présents sur cette scène ce soir-là, nous retrouvons des ingrédients communs dont l’énergie communicative. Nous ne sommes en revanche pas fans de l’esthétique yéyé des Kitschenette’s, mais cela ne concerne que nous.
Pommelec
Sur cette scène, retour au rock chanté par des hommes. Deux groupes en particulier éveillent notre attention, à savoir les Gallois de Henry’s funeral shoe et les Américains de Beechwood, les premiers dans un style rock garage psyché qui nous fait penser assez fortement à Steppenwolf, faute à une voix rauque est profonde qui nous met les poils. Le duo balance de sévères riffs à même de vous ébranler, surtout qu’ils sont appuyés, fortifiés par une batterie puissante. Nous dirions simplement qu’il ne faut pas les manquer.
Beechwood quant à lui propose une pop psyché du plus bel effet. Ses sonorités moins rentre dedans correspondront plus à un public en quête de rêveries opiacées. Le trio sait s’y prendre pour tisser des mélodies imparables et là aussi, nous vous conseillons fortement de ne pas les louper (mais pas d’inquiétude si toutefois c’était le cas, Beechwood sera reprogrammé le deuxième jour sur la scène Banche).
Pour ceux qui désirent rencontrer un nouveau groupe plus girly, n’hésitez pas à aller voir Baby Shake avec son punk rock qui allie esprit Girls band sixties rehaussé de cette énergie punk qui fait bouger les cheveux. Inévitables également les Italiens de Go! Zilla. Enfin, les Américains de Steal shit do drugs devraient réussir à faire pogoter la scène Pommelec avec ses dissonances fortement sympathique et son énergie débridée. Bref, une bien belle programmation sur cette deuxième scène !
Banche
Sur la scène Banche, nous allons mettre également l’accent sur deux groupes, même si tous mériteraient que nous nous y attardions. Le premier est Cannibale, groupe garage tropical (psyché aussi nous aurions ajouté). Ce groupe, derrière des sonorités relativement rugueuses, peut nous transporter en des pays tropicaux grâce à ses apports vintages de claviers et guitares teintés de sonorités africaines ou caribéennes. En y incorporant une basse groovy, le combo nous promet un bon moment !
Enfin, nous allons parler de Louder Than Death. Ce groupe de punk rock est la surprise de cette soirée. Surprise car sa musique nous fait un drôle d’effet, notamment parce qu’il s’agit ici de punk rock manufacturé à l’aide d’une boîte à rythme. Ce qui frappe le plus est néanmoins la tonalité de voix qui s’avèrent pas mal chelous. Tout cela combiné à des compos oscillant entre énergie brute et moment plus romantiques (relatifs) nous promet un show décapant !
Pour le reste, on vous conseille le blues de Képa, gorgé d’harmonica, la folk de Red (pur moment d’apaisement) et, si vous voulez sauter partout le punk rock de Grindhouse. Bien belle programmation sur cette scène aussi !
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