[DOSSIER] Binic folks blues festival : programmation du jour 2

Binic folk blues festival programmation jour 1Binic folks blues festival : programmation du jour 2

Le samedi 27 juillet se déroulera le jour 2 de la onzième édition du Binic Folks Blues festival. Le festival, gratuit, propose une affiche des plus alléchantes (voir notre sélection du jour 1 ICI). Si certains groupes présents le premier soir sont de nouveau programmés en ce deuxième jour (ce qui vous permettra de vous rattraper si vous n’avez pas pu tout voir, ce qui est forcément le cas), nous allons vous détailler ceux qui, d’après nous, valent le coup en ce jour 2 des festivités.

Déjà programmés en jour 1 : Death Valley girls, handsome Jack, Baby Shakes, Beechwood , Steal shit do drugs, Képa, Grindhouse sont reprogrammés de la veille

Le reste de la Programmation jour 2

Scène La cloche : Draught Dodgers, Moody Beaches, Slift, Prettiest Eyes, Képa, Steal shit do drugs et Baby Shakes

Scène Pommelec : the Buxom Blade, Knuckle head, Shifting Sands, Guadal Tejaz, Cellophane suckers, Death valley girls, Grindhouse
Scène Banche : St Morris Sinners, Mod Con, Saba Lou, Listener, The kill devil hills, Handsome Jack, Beechwood

Nos coups de cœur.

Le choix s’avère une nouvelle fois terriblement délicat. les organisateurs ont peaufiné une programmation haut de gamme. Chacun peut donc y trouver son compte et découvrir des groupes peu médiatisés qui en ont sous la pédale. Commençons par le commencement, à savoir les groupes se produisant sur la scène « La Cloche ».

La cloche.

Comme la veille, cette scène propose une belle découverte féminine avec le groupe venu d’Australie Moody Beaches. La particularité de ce groupe post-punk/post-grunge est qu’il propose une musique assez dark, plombée, âpre également, sur lesquelles les voix féminines tranchent littéralement par leur clarté. Le tout est hypnotique, sans pour autant perdre en énergie. Moody Beaches possède un petit quelque chose de chamanique, à même de vous emmener loin, très loin des plages binicaises sans que vos pieds ne quittent le sol.

Notre deuxième coup de cœur, sur cette scène, concerne les Français de Slift. Ce groupe possède une bonne énergie, un bon gros groove à la lisière du Kraut et du psyché. Les motifs répétés jusqu’à l’aliénation portent des morceaux à la fois énergiques et solaires. L’électricité assumée du groupe, alliée à des sonorités vintage, risque fort de vous hanter un long moment! Il ne faut pas les manquer sur scène !

Pommelec

Pour tenter de résister aux assauts de la scène La cloche, Pommelec sort l’artillerie lourde. Si le rock de The Buxom blade nous laisse dubitatifs (pas fan du chant peut-être un peu trop scolaire à notre goût , goût qui vaut ce qu’il vaut), celui de Knuckle head, gorgé de blues, nous fait un bon effet. Pêchu, très actuel sans oublier cette pointe de respect pour le genre, le duo français nous propulse directement aux abords du Mississippi avec ses riffs précis et viscéraux.

Il en est de même avec Shifting sands, plus folk dans son approche du blues, mais dégageant une force tranquille et une classe qui en impose. Sans doute que le combo sera moins remuant que Knuckle head, mais le trip sera tout aussi puissant, du moins l’espérons-nous.

Bon également le groupe rennais Guadal Tejaz. Avec son post-punk garage dopé au LSD (comprendre qu’il est psychédélique),Guadal Tejaz est fascinant, obsédant. Il introduit, par la force de ses guitares, des rengaines dont nous ne nous débarrassons plus et qui nous font tourner complètement chèvres. Pour preuve, ce morceau lysergique à souhait !

Enfin, pour ceux qui veulent slammer, pogoter, sauter dans tous les sens, nous ne saurions que trop vous conseiller de vous trouver du côté de la scène Pommelec pour assister à la prestation des Cellophane Suckers, groupe Allemand n’ayant rien à envier aux fameux The Hives (ceux des débuts, ceux qui envoyaient du steak quoi !). Avec leur rock garage ultra vitaminé, le groupe devrait laisser Pommelec exsangue.

Banche

Direction scène Banche où les groupes présents auront décidément besoin de se surpasser pour effacer la « concurrence ».  Alors que dire si ce n’est que nous comptons beaucoup sur Saba Lou (fille de King Khan de Louder Than Death, présent la veille) pour apporter un peu de douceur folk dans ce monde de fous (à base de six cordes saturée). La jeune femme sait s’y prendre pour tracer les contours d’une folk intimiste jouée à la guitare acoustique mais portée par des arrangements aériens, voire élégiaques, de clavier.  La ferveur de ces compositions devrait vous plaire autant qu’à nous !

Nous aimerions aussi vous parler des Australiens de St Morris Sinners qui possèdent un truc pas mal, un mélange de groove boogie assez dévastateur, qui joue la tempête et son accalmie comme personne. Il y souffle comme un vent de modernité couplé à celui de la tradition. L’énergie est au rendez-vous et ce groupe nous fait une forte impression.

Nous mettons aussi une option sur les Américains de The listener. Ce groupe de spoken rock (rock parlé quoi) nous intrigue. Pourquoi? Parce que si le côté parlé peut être à double tranchant (pour les non anglophiles surtout), la musicalité du groupe est assez jouissive, surtout dans cette veine rock assez lourde et assez typiquement américaine également. Il faudra essayer de ne pas les louper sur scène, eux non plus !

Voilà pour ce jour 2. La semaine prochain, vous aurez droit à notre analyse des groupes en présence pour le jour 3. Un festival à ne louper sous aucun prétexte si vous êtes dans le coin (et même si vous ne l’êtes pas)

Retrouvez plus d’infos sur le site officiel du festival ICI

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