[FESTIVAL] CARNAVALOROCK 2019, hautes teneurs en décibels
Les 17/18 et 19 octobre se déroula à Saint-Brieuc (22) le festival Carnavalorock. Au programme, du rock, du rock et… du gros son !
Pour cette nouvelle édition, le Festival Carnavalorock s’appuie sur des groupes ayant déjà leur petite réputation. En effet, Ludwig Von 88, Mass Hysteria ou autres Tiken Jah Fakoly ne sont plus à présenter. Nous attendons donc de furieuses envolées décibelliques et une énergie contagieuse dès l’ouverture des festivités, le jeudi 17, sur la scène de Bonjour Minuit.
Jeudi 17/10.
Au programme ce soir-là, 3 groupes, pour 3 saveurs. On commence par Celeste, groupe Lyonnais né au milieu de la première décennie de ce millénaire. Ici, gros son metal, porté par des rythmiques monstrueuses et à la voix agressive juste ce qu’il faut pour décoller le papier peint sans avoir besoin d’outil. Le feu sera dur à contenir, mais nous réchauffera à coup sûr à coup de gros slams bien virils.
Au programme également, Mars Red Sky, groupe bordelais qui produit un rock garage stoner du plus bel effet, entre déferlantes rock et atmosphères planantes. La dualité des compositions, de ce son à mi-chemin entre fureur et douceur est pour nous le met qui nous fait saliver d’avance.
Enfin, un groupe de p’tits jeunes, Les nus. Si leur premier album date de l’orée des années 80, leur deuxième, lui, date de 2016 (leur troisième opus vient tout juste de sortir). Ce groupe rennais, né sur les cendres à peine refroidies de Marquis de Sade (en gros hein ?) est emblématique de cette scène et de ces années-là. Leur troisième album nous a relativement laissés de marbre, un peu daté à notre goût (comprendre pas trop moderne), il ne tient qu’au combo de nous démontrer que nous avons tort.
Vendredi 18/10.
Une deuxième soirée qui a lieu dans la salle de Robien et qui accueillera un peu de punk, un peu de punk rock, un peu de… punk rap. Bref, l’accent est surtout tourné vers… le punk. On entame le round de présentation par l’un des membres du crou Stupeflip, à savoir Cadillac dont nous avions déjà présenté l’album Originul en ces pages (ICI pour être plus précis). On attend quoi de la prestation de ce trublion à la poésie pipi caca ? Rien si ce n’est un gros kiff !! On a adoré son album solo, nul doute que nous l’adorerons sur scène !
On poursuit avec Mass Hysteria. Pas grand-chose à dire sur ce groupe emblématique des années 90. Au programme, un metal plutôt mélodique, une énergie dantesque et une rage intacte. Ça va bouger dans les travées. À sa suite, les non moins emblématiques Ludwig Von 88, suivis eux-mêmes des non moins emblématiques Sales Majestés. Au programme, pogo et punk revigorant. Idéal pour prendre une bonne dose d’électricité avant l’hiver !
Pour clore cette seconde journée de festival, Melmor est son punk celtique. Ça tombe bien, on est un peu en pays celtique. Le groupe défouraille sévère en métissant son punk rock de sonorité celtique. À conseiller à ceux qui apprécient, par exemple, Les ramoneurs de menhirs.
Samedi 19/10.
Salut c’est cool ouvre le bal, de façon totalement jouissive puisque totalement nature. Pas de posture, juste faire de la musique pour faire de la musique. Pas de posture, pas d’ego mal placé, pas de concurrence. De la musique pour faire la fête quoi. On attend de voir le groupe à l’œuvre.
GBH est de la fête également en ce dernier jour de réjouissance. Il fait partie de ces groupes incontournables du punk Britannique, enfin de la vague suivant celle des pionniers Sex Pistols et consorts. Donc gros son, grosses revendications et pogo à tous les étages. Que dire du Bal des enragés qui suivra ? Si vous ne connaissez pas ce groupe, son nom doit vous mettre la puce à l’oreille sur leur crédo. Non ? Bon ben ça sera du punk aussi, engagé aussi. De quoi mettre le feu à la salle de Robien !
Engagé également, mais dans un style plus soft, plus ensoleillé puisque reggae / world music, Tiken Jah Fakoly embrasera lui aussi l’espace et le public briochin sur ses rythmes chaloupés et ses textes qui vont droit au but. Pour finir ce festival aux hautes teneurs en gros riffs poilu, un jeune groupe qui viendra défendre son deuxième EP (à paraître premier trimestre 2020), à savoir les dinanais de Jet Teens. Ici, punk rock à l’américaine, chant hybride en français et anglais, pour une dose d’énergie adolescente bienvenue.
Si avec tout ça on ne vous a pas donné envie, on ne peut plus rien pour vous. Rendez vous vendredi avec notre live report de la soirée d’ouverture !
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