[ VIDEO ] ULTRAÍSTA, Tin king, stroboscopique.

Vidéo de Tin King, premier extrait du deuxième album d’Ultraísta, Sister (sortie prévue le 13/03 chez Partisan records).

Ultraísta c’est, pour ceux qui l’ignore, un super groupe formé par Laura Bettinson (FEMME, Lau.ra), Nigel Godrich (producteur de Radiohead) et Joey Waronker (Beck, REM, Atom For Peace). Le trio s’apprête à sortir un deuxième album, Sister, 8 ans quasiment après son premier. Tin King en est le premier extrait.

Un début cataclysmique.

Le nom d’Ultraísta ne vous dit peut-être pas grand-chose, et ce serait bien normal. En effet, le groupe a eu toutes les peines du monde à promouvoir son premier album comme il se faut. En effet, une poisse terrible leur collait à la peau, poisse qui a fini par enterrer, en quelque sorte, ce projet. En effet, les trois musiciens s’en sont retournés, pendant cette grande période de huit ans, dans leurs univers respectifs.

Mais quand un projet vous tient à cœur, vous ne pouvez le laisser moisir dans de quelconques oubliettes. Alors revoilà Ultraísta, avec un nouvel album nommé Sister. Entre électro et pop, entre sonorités synthétiques et organiques, le projet réveille nos sens et nous met l’eau à la bouche.

Un single hypnotique.

Tin king déboule comme ça dans nos oreilles, comme un déluge de sensations que rien ne peut contenir. Il s’agit d’un tourbillon, tout d’abord vocal. Laura Bettinson énumère son texte dans un débit sans trêve, puis se superpose à elle-même pour créer un effet d’empilement vertigineux, comme si sa voix était prise au centre d’une tornade et qu’elle tournerait autour de nous, revenant à son point de départ alors que sa phrase n’est pas encore finie.

Les rythmes électro confèrent à l’ensemble une présence presque oppressante, une efficacité dansante envoûtante qui décuple (et nuance) la fameuse énumération du texte. Le côté robotique de la voix se trouve alors porté par l’assise électro, mais tout cela sans compter sur un apport mélodique (et mélancolique) de claviers et, plus loin, d’un piano qui vient adoucir l’ensemble).

Une vidéo épileptique.

L’image stroboscopique de la vidéo associée à Tin King est donc pus que judicieuse. Le propos y est affirmé, de bout en bout et nous paraît plutôt malin. Le tempo y trouve son reflet, et la mélancolie qu’il dégage tout autant. Comme s’il s’agissait là de la fin d’une fête, que nous ne voulons pas la quitter, alors on s’enivre de son et de lumière, pied de nez à tout ce qui est censé se terminer.

Pourtant, il ne s’agit pour Ultraísta que d’un (second) début. Sister est annoncé avec brio grâce à Tin King et nous espérons sincèrement que le groupe ne subira pas les mêmes affres que lors de son premier opus. Nous attendons désormais le 13 mars pour voir s’il confirme la donne. Wait and see.

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Site officiel Ultraísta

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