GEORGES THIÉRY Poésie, spiritualité et peinture

Georges thiery portrait

© L’extra dans L’Ordinaire

Georges Thiéry, artiste spirituel

Une fois n’est pas coutume, nous avons réalisé une interview par téléphone. Elle a été réalisée afin de tirer le portrait d’un poète. D’un poète également peintre. Cela vous rappellera peut-être les articles dédiés à Arnaud Martin et Alissa Thor, et vous n’aurez pas tort car eux aussi ont ce même profil artistique. Aujourd’hui, nous vous parlons de Georges Thiéry, un artiste sensible dont la rencontre téléphonique fut d’une incroyable richesse.

Petit point historique.

Ce titre est un clin d’œil à la formation qu’a pu accomplir Georges Thiéry alors qu’il était étudiant. Historique car cet homme à la voix douce était bercé par l’archéologie, depuis toujours. Vous nous direz « mais quel est le point commun entre cette discipline et la poésie ou la peinture ? » Il réside, ce point commun, dans l’art. Le cursus archéologique dispense en effet des cours d’histoire de l’art, d’architecture, de quoi satisfaire notre auteur possédant déjà des atomes crochus avec l’écriture depuis l’enfance (et avec l’archéologie, cela va de soi).

La peinture, elle, intervient un peu plus tard dans ses envies (et besoins). Si Georges Thiéry désirait devenir archéologue et/ou écrivain enfant, le désir de peinture arrive, lui, à sa majorité. Peu importe, il peindra sur grand format (sur des plaques d’isolant) pendant près de 20 ans, interrompant cette activité il y a désormais 5 ans.

Cette interruption survient suite à un épuisement certain. Néanmoins, la découverte par Georges Thiéry de la religion Hindouiste ( Il accomplira, pour assouvir cette quête spirituelle, deux voyages, l’un au Népal, l’autre en Inde) et de la pratique de la méditation, quelques années auparavant, n’y est peut-être pas non plus totalement étrangère. Ses maux trouvant réponse dans la dévotion à Krishna, la peinture perd de son aura..

Inspirations.

Si cette découverte de la religion hindouiste s’est faite il y a relativement peu de temps, Georges Thiéry évoquait, parmi ses inspirations littéraires, Hermann Hesse (Siddharta, Le loup des Steppes…), Jules Verne, Dostoeivsky, Artaud. La poésie ne fait pas forcément partie de ses influences de jeunesse, pourtant Baudelaire survient dès l’adolescence, Rimbaud et Césaire arrivant un peu plus tard. De la même façon que ses inspirations littéraires sont plus tournées vers les romans, la poésie est comme une évidence dès qu’il se saisit de la plume suite à une rupture sentimentale (au début de l’âge adulte).

Dès que la pointe se pose sur le papier, les mots et les tournures de phrases tendent à écrire de la poésie. Pour calmer les maux de l’âme, c’est le moyen idéal. Il écrit pendant presque une dizaine d’années, remplissant des carnets par paquets, avant de se rendre compte que, peut-être, il y a quelque chose à faire avec ces nombreux textes. Et c’est le cas. Il propose certains d’entre eux et se fait rapidement éditer. Si la reconnaissance n’est pas le moteur, elle lui permet de trouver un écho auprès de ses pairs.

Peinture.

Pendant ce temps-là, il peint, beaucoup. Trop peut-être car il s’arrête en 2014, épuisé. Son style se dirige vers l’expressionnisme, moyen de communication sensible et spontané, entre guillemets. La peinture est un geste, une impulsion, là où l’écriture s’avère plus profondément ancrée dans sa psyché. Quand Georges Thiéry découvrir l’hindouisme, il met en pause sa facette « peintre ».

Pourtant, elle demeure en lui, et quand il reprend ses pinceaux, il ressent comme une forme de jubilation. Mais le feu sacré est fragile, et il préfère aux grands formats ceux, plus rassurants, de ses carnets d’écritures. Sur ses poèmes, il appose en effet ses motifs colorés, qui seront peut-être propices à une édition de livres d’artiste un jour. Aujourd’hui, si Georges Thiéry envisage de peindre à nouveau, cette peinture prendra potentiellement celle d’une peinture dévotionnelle Indienne.

Publications.

Georges Thiéry a publié de nombreux ouvrages, chez Edilivre, dans de nombreux fanzines, aux Éditions Tarmac, dans des revues littéraires. Pour lui, l’écriture et le dessin sont intimement liés, sont un exorcisme aux maux de l’existence. De la même façon, sa quête spirituelle s’inscrit dans ce même processus, de trouver un mieux-être de l’esprit (et du corps car tout est lié). Cela nous démontre toute la sensibilité de cet homme qui dégage, de par sa voix même (c’est important la voix), par le choix de ses mots, beaucoup de gentillesse et de bienveillance.

Quelques dates en vrac

Expositions

-19 septembre 2015 au 26 septembre 2015 Exposition la R’touche 2 rue des verriers 21000 Dijon
-28 août 2013 au 02 septembre 2013 Exposition collective « L’enfer c’est les autres » à Noyers-Pont-Maugis salle polyvalente (Ardennes) avec association court sur pattes
-12 janvier 2013 au 06 février 2013 Exposition collective au B’chira art center (Tunis). Travail texte image avec Souad Mani (Iphonologie).
-07 décembre 2012 au 17 décembre 2012 Exposition collective « dans l’eau, avec l’eau et pour l’eau » au complexe culturel de Monastir (Tunisie) collaboration poésie visuelle avec Souad Mani.
-06 juillet au 16 septembre 2012Exposition collective avec Nü Köza (collectif)église Saint Philibert Dijon (21)
-30 août- 30 septembre 2011 Exposition personnelle « La forêt, la nuit »

Évènements

mardi 13 au vendredi 30 Novembre 2018 Participation à « LIENS DE TRAVERS » déambulation multimédia dans la médina de Sousse (Tunisie) à l’invitation de Souad Mani
Mai 2015, Lecture publique avec Jean-Luc Bourdon, hôtel de Vogüe à Dijon, Festival la montre folle
Décembre 2014, collaboration poésie sonore avec EON, album sur label Phalaenia
Novembre 2014, collaboration poésie sonore avec Julien Millot poésie sonore et concert Placard
Lyon
Mars 2014, vente aux enchères publiques à Chalon-sur-Saône
Septembre, octobre 2012 collaboration avec Souad Mani. Performances en ligne.

Publications

-Revue Capital des mots, février mars avril 2019
-Festival permanent des mots Poèmes dans revue poésie « festival permanent de la parole contemporaine » nombreuse publications, version papier (dernière publication avril 2019)
-Recueil « Chants à l’Unique Vérité » autopublié sur Amazon fullfillment, janvier 2019
-Revue Capital des mots, nombreuses publication (dernière en date janvier 2019)
-Revue 17 secondes poésie contemporaine octobre 2017
-Revue infusion, revue en ligne juillet 2017

-Billet d’auteur « à l’absence s’apposer » Festival permanent des mots, juin 2016
-Revue en ligne « levure littéraire » n°12 mai 2016 5 poèmes
-Mille et un poètes, éditions Corps Puce, premier semestre 2016, numéro 7
-Anthologie poétique « rivages », contribution, Maison de la poésie de la Drôme, Editions de l’aigrette, janvier 2016
-Sur la route de Gafsa 2011-2012 e-book collaboration poésie visuelle avec Souad Mani, calaméo, juillet 2015
-26ème muse Maison de la poésie de la Drome, numéro avril juin 2015
-Recueil de poèmes Taire les rancœurs, The book edition, Lille, Juin 2015
-Revue Recours au poème, numéro 153, 3 poèmes février 2015
-Revue 17 secondes Poèmes parus dans revue poésie contemporaine 17 secondes numéro 6
-Fanzine Animal 2015Poème et dessin parus dans fanzine « Animal » talant, janvier 2015
-Thil en Auxois : histoire et architecture d’un site  in Actes de colloque du Centre de Castellologie Bourguignonne, Chagny, mai 2014
-Revue en ligne « levure littéraire » n°9 mai 2014 8 poèmes
-Recueil de poèmes Absences simultanées, The book edition, Lille, Février 2014
-Revue infusion, 6 février 2013.
-Revue Florilège 153, Poèmes avec Chloë Malbranche, Dijon Décembre 2013
-L’intensément Fascinant , poèmes cosignés avec ChloëMalbranche, Edilivre, collection classique, Paris, mai 2013
-Recueil de poèmes Nuits Krsnaïtes Edilivre, collection classique, Paris, juillet 2012
-Revue La salamandre n°16- Paris- La craie d’Ukraine écrit avec Chloë Malbranche, hiver 2011-2012

et bien d’autres encore…

Retrouvez Georges Thiéry sur FB

Georges Thiéry vient de publier Teneur Limpide sur Amazon

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