CONDORE onirisme mélancolique

condore jaws ep chroniqueCondore, son premier EP 4 titres Jaws.

Il est très dur de rester insensible à Condore. L’univers de Léticia Collet, clavier chez Dan San, tout en douceur, se répand à travers les 4 titres de Jaws, un EP qui laisse quelques filaments de coton, doux, léger, accrochés à nos oreilles et sur notre cœur.

Nous avions déjà eu vent d’elle via la vidéo de Lootus, morceau minimaliste piano/xylophone/voix où la chanteuse, la voix posée, nous contait une berceuse qui laissait une présence indélébile sur nos songes. Avec les trois autres titres, Impossible, Boring et Love Zombies, elle enfonce le clou, majestueusement, avec la grâce onirique que nous lui connaissons.

Même formule

Si ces morceaux reposent une nouvelle fois sur la combinaison magique piano voix, ils s’accompagnent de quelques arrangements légèrement électroniques. Le résultat pourtant ne varie pas. Nous avons envie de pleurer, de nous laisser aller, de nous enivrer de cette présence rassurante combien même elle dégage une mélancolie bouleversante.

Il n’y a là aucun faux-semblant, tout y est sincère. Condore nous dévoile l’intimité de sa psyché comme pour mieux repousser la nôtre dans ses retranchements. Pourtant, tout reste incroyablement léger, les blancs existent, blancs sur lesquelles meurent avec délicatesses les notes de piano. Comme pour mieux renaître, phœnix, une fois les cendres dispersées aux quatre vents.

Il y a dans Boring un esprit épique, une simplicité touchante dans Impossible, un monde onirique à porté de voix sur Lootus, et un peu d’Edward Scissorhead sur Love Zombies. Condore nous offre un EP de toute beauté, qui nous laisse pourtant terriblement sur notre faim. Vite, nous attendons désormais l’album !

Pour nous envoler avec elle vers un monde merveilleux.

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