[ VIDEO ] ALPHA CASSIOPEIAE, Take-Off (Live Session).

Live session d’Alpha Cassiopeiae, Take off.

Nous aimons bien les duos, surtout lorsqu’ils cartonnent de la sorte. Après Glass Museum, c’est au tour d’Alpha Cassiopeia de nous séduire en mode batterie/piano-clavier avec le titre Take Off. Joué live, en forêt, ce morceau dégage un parfum à la fois terrestre et spatial. Terrestre par cette batterie qui nous y ramène simplement, par sa précision inventive, spatial parce que le nom du groupe nous fait forcément penser à la constellation de Cassiopée (le W dans le ciel étoilé nous semble-t-il vaguement nous souvenir, Alpha Cassiopeiae en étant l’astre le plus brillant), mais également grâce à ce petit côté rétro futuriste émanant des sonorités du clavier.

Un petit peu comme Glass Museum (ouais on adore ce groupe!), ce duo évoque Gogo Penguin comme une référence, tout comme le duo mélange esprit jazz et esprit électronique. Peut-être plus « rugueux » que la musique des Belges, Alpha Cassiopeiae n’en demeure pourtant pas moins envoûtant. Un air de piano qui vient se loger dans notre tympan et qui résonne à l’infini dans notre crâne en est une des preuves. Appuyé par une batterie fougueuse, le morceau part joliment dans les tours, jouant le rythme et ses brisures comme pour mieux saisir les notes se répercutant sur l’écorce des arbres environnants.

L’apha et l’oméga.

Minimaliste, la musique de Maxime et Nicolas n’en procure pas moins de belles sensations d’espace, mais également d’introspection. Cette boucle répétitive du clavier nous enferme dans nos pensées, faisant voyager celles-ci d’un point à un autre, à des années-lumière, de notre cerveau. Les rêves naissent, se développent, se déplacent, et seule la batterie nous ramène sur Terre, comme un réveil-matin implacable nous extirpant de ces songes cotonneux. L’immersion est complète, nous reprenons notre souffle en toute fin de morceau, quand la batterie s’apaise par des frottements, comme des caresses, sur les cymbales.

Nous attendons d’en voir davantage du groupe, mais déjà, l’impression qui se dégage de Take off nous laisse présager un univers fort et personnel, dans lequel nous nous retrouvons forcément un peu, beaucoup, à la folie.

alpha cassiopeiae take off

 

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On aime aussi, et c’est une surprise, Glass Museum

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