CECI N’EST PAS UNE CHRONIQUE by Florent Lucéa

Litzic rend votre CULTur-gente mélodique et fantastique !

Attention, tout ceci n’est pas une chronique, mais un au-revoir. Mais avant, un peu d’histoire. Tout commence lorsque je vois que Litzic cherche des chroniqueureuses pour étoffer son équipe. Je « postule » auprès de Patrick Beguinel, qui est l’âme, la colonne vertébrale, que dis-je, le nécromancien névralgique et primordial de ce web média aussi explosif que l’adrénaline, la dopamine et l’endorphine surproduites par le cerveau d’Albino dans Les Technopères, les usines biomécaniques de Mégalex , Difool dans L’Incal ou Sans-Nom en plein combat contre des armadas de mercenaires tentaculaires pour défendre l’héritage de La Caste des Méta-barons.

Messire Patrick maintient les cellules de la Litzic Monstress dans une cohésion azimutée, curieuse de tout, se nourrissant de toutes formes de Culture plurielle, défendant la liberté de ton, la pure livraison des ressentis de chaque membre de la Litzic Team qui compte de joyeux drilles (Olive, Adonis, Ben, Vanhonfleur…).

Équipe purement masculine (avis aux dames de la prose et de la plume, du vers chantant et du calembour qui vaut le détour, nous vous voulons dans notre équipe ! Non, je le promets, ce n’est pas un télé-crochet caché !).

Voilà c’est fini !

Oui, bon, c’est une boutade, c’est une référence à une chanson. J’aurais pu écrire aussi Is this the end, comme le titre du groupe Creed, entendu en boucle dans la BO de Scream 3, mais j’ai choisi la facilité, j’avoue.

Laissez donc votre boîte de mouchoirs tranquille. Ne harcelez pas Patrick au téléphone, ou si vous voulez faire exploser son standard téléphonique, faites-le pour soutenir ce site si Culturéel et Culturenrichissant !

Ne vous jetez pas Dans la secte (ça fait trop plaisir à certaines langues vipérines), n’adoptez pas une chienne, car vous sombrez dans le désarroi le plus total (Tiki), ne prenez pas le premier Taxi pour Tobrouk (c’est en Libye, pour celleux qui se demandent où c’est, je le savais pas, merci Gogol.Nez, petit réf à l’auteur russe évidemment), non n’imitez pas L’exil des animaux, n’enquêtez pas comme Little Agatha Christie, Le soleil n’a pas de papiers, mais il pourra peut-être vous consoler, lors de ma pause syndicale, bercée par le son métabolique de Queen.

Bon OK, je ne suis pas syndiqué… ça va les rageuses adeptes du fiel insipide, rangez donc votre outil copié/collé pour me coller en commentaire le même commentaire que vous aviez lâché en 1940 ! Le fascisme de la pensée, it’s over, faut sortir de votre trou léthargique, mesdames, et retirez vos œillères surannées, ça sent le mauvais goût de bidet à plein Nez (encore Gogol, décidément…) !

Une pause s’impose of course ! Je précise que cette non-chronique est évidemment faite dans la pure plus tradition de l’autodérision, ne pensez pas que mon ego s’exprime pour mieux me faire désirer, pour que vous me regrettiez et que mon comeback soit aussi larmoyant et grandiloquent que si Elvis, John, Dalida, Janis, Amy, Teri, Jim, Annie, Chester, Maurane, Aaliyah, Prince, Sirima, Freddy, Joëlle, Avicii, Kurt, George et Michael sortaient de leurs tombes respectives pour donner un concert intergalactique !

I will be back !

Je prends un peu de vacances, afin de revenir tranquillement, quand bien sûr vous vous y attendrez le moins. Oui, j’aime bien jouer avec les mots, la langue bien pendue et suspendue même, j’aime les jeux de mots, les Devos et consorts, les saltimbanques artistico-résistants qu’on sort à coups de balai, pour se partager le monde-gâteau entre ogres économalades, adeptes du boursicotage, du passage de pommade et de la vision étroite, basse et abâtardie, mais j’adore jouer avec vous pour le meilleur et pour le rire.

J’ai écrit 60 chroniques en moins de deux ans pour Litzic : un plaisir constant, une aventure mirobolante, un sentiment de liberté d’écrire, de ressentir, de vibrer pour des œuvres de la planète Neuvième Art et pour tant d’autres livres de pure inventivité, dont la forme exulte, dont le message vous catapulte, et ces deux faces de la même médaille vous mettent une claque monumentale, vous emmènent dans des galaxies lointaines, vous plongent dans des abysses immatériels, des gouffres insondables, des déserts envoûtants, des planètes extatiques, mais surtout, ces deux facettes vous font chavirer le cœur et le corps, et alimentent votre aura de poussières d’étoiles avec une telle énergie que vous vous sentez, et pour longtemps, ragaillardi !

Alors, je dirais MERCI à Litzic, à Patrick, à l’équipe gavé supra cool like a super nova.

MERCI aux maisons d’édition de m’avoir fait confiance, de m’avoir fait des retours très précieux, moi qui étais perdu dans la Jungle, mais Petit à Petit, je trace ma voie en sortant de ma Boîte à Bulles.

MERCI à leurs artistes, auteurices, créatifs sensitifs d’avoir distillé des petits mots de-ci de-là.

MERCI surtout à mes Litzic addicts d’avoir lu mes délires, de s’être étonnés, d’avoir été choqués, peut-être, par ma façon de détourner les codes, de pulvériser la langue française, de la tordre, de la malmener et de ne JAMAIS me prendre au sérieux, car le propre d’un Illustrapoète est de dire F*** ! au conformisme, aux normes, aux pensées étriquées, aux carcans éhontés, aux obscurantismes avilissants et de pousser les Amazing Queens and Kings, que vous êtes toustes, à refuser de laisser leurs cerveaux entre les mains de ventres creux, d’objecteurs de conscience, de mères-morales ou d’engeances abjectes, plus proches des adénomes consuméristes et déviants que de véritables sources d’amélioration, d’émancipation et de réalisation des chemins de traverse des êtres Humanos.

Pour conclure

Pour vous la faire courte : à tout bientôt ! Prenez soin de vous et des vôtres, essayez d’accepter les autres, même avec leurs paradoxes et leurs différences.

Un autre que soi est une richesse, et au lieu de se compter des poux dans la tête, apprenons enfin à ouvrir nos bouches pour dialoguer, échanger, réénchanter le monde, nous unir, nous aimer, rêver ensemble, au lieu de nous agonir d’injures débilitantes.

Bon, après, celleux qui sont trop obtus, fermés ou diffuseurs intempestifs d’idées rétrogrades, de théories aliénatrices et de pseudo expertises lobotomisant les esprits libres, sont irrécupérables… mais, vous le saviez déjà, nous en rencontrons, hélas, tous les jours, partout où nous allons.

L’ignorance n’est pas à blâmer, m’a dit une artistamie, et elle a bien raison. Ce qui est plus gênant, c’est la fermeture des écoutilles, tonnerre de Brest ! M’enfin! Faut ouvrir ses pavillons et rêver comme les papillons, au lieu de jouer les bas du front, vous croyez pas ?

En résumé : résistez à la morosité et luttez pour votre droit à user de votre libre arbitre !

Love and fuerza, mes Vénérables !

Florent Lucéa

florent lucéa 2021

Florent Lucéa a rejoint l’équipe Litzic. Il chronique pour vous les BDs qui lui ont tapé au coeur et à l’oeil. Peintre, dessinateur et auteur protéiforme, il apporte son regard à la fois curieux et pertinent sur ce que l’on nomme communément le Neuvième art. Il a été notre auteur du mois en mai 2019.
Depuis 2021, il dirige également la collection encre sèche des éditions Ex Aequo

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Florent

Florent Lucéa a rejoint l'équipe Litzic. Il chronique pour vous les BDs qui lui ont tapé au coeur et à l'oeil. Peintre, dessinateur et auteur protéiforme, il apporte son regard à la fois curieux et pertinent sur ce que l'on nomme communément le Neuvième art. Il a été notre auteur du mois en mai 2019. Depuis 2021, il dirige également la collection encre sèche des éditions Ex Aequo

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