ALA.NI radicalement différente

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Des fois, nous sommes surpris. Bon, cela arrive assez fréquemment. Mais sur ce coup-là, nous avons été estomaqué en découvrant la nouvelle vidéo d’Ala.ni, annonçant l’album Acca à venir pour la rentrée de septembre (nous y serons).

Pourquoi nous direz-vous ? Tout d’abord par cette présence vocale, évocatrice d’une soul world du plus bel effet qu’il nous avait déjà été donné d’entendre il y a quelque temps, sur son premier album You and I.

Mais ce n’est pas cela qui nous a estomaqués. Ni même ce clip où la danse, les jeux de mains/bras sont magnifiquement chorégraphiés. Car la dame danse aussi bien qu’elle chante. Un plus certain, surtout pour accompagner cette musique chaude et entraînante, rythmée par des machines superbement programmées.

Beatbox et A capella

Sauf que non. Pas de machines ici. Juste un beatboxer, Dave Crow. Et franchement, nous ne l’aurions jamais cru ! Pourtant, la chaleur émanant de ce titre provient bien de ce beatboxer, tellement plus humain qu’une machine. En guise de rythmique, une balle de tennis, un bouteille de bière (Hollandaise, ça a son importance parce que ça ne sonne pas comme une bière Belge, pourtant meilleure en bouche) et un pot de noccoliata (bio, ce qui a son importance aussi, pour la planète notamment, et pour nos organismes en particulier).

Bon, il y a aussi la basse. Et là aussi, grosse surprise. Ala.ni était à L.A tandis que le bassiste, Phil Simmonds, enregistrait au studio, à Londres. Alors elle l’a dirigé, au téléphone, à 3 h du matin. Anecdotique, peut-être, mais assez impressionnant au regard du résultat.

Pour conclure, le titre du futur album, Acca, porte ce nom parce que tout a été conçu, et en très grande partie réalisé, A capella. Un peu comme Björk en son temps (sur Vespertine nous semble-t-il). Ce qui n’est pas rien comme référence.

Ce qui n’effraie en rien Ala.ni et son univers à part.

Le site d’ALa.ni par ICI

Ala.ni nous fait penser à Flèche love, dont vous pouvez retrouver la chronique

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