JONATHAN JEREMIAH Good day

Jonathan Jeremiah a le chant dans la peau. Depuis toujours. Chanter était une affaire de famille, quand il était petit.

Ça ne l’a jamais quitté.

Il propose aujourd’hui, son quatrième album, Good Day ( qui sortira le 31/08 chez [Pias] recording). Et il est classe. Somptueux.

L’anglais nous offre ici une soul qui n’a rien à envier aux Américains (d’ailleurs Jeremiah n’a jamais voulu faire une soul à l’américaine, lui qui aime le son européen), une soul soyeuse, aux arrangements analogiques délicats.

Sa voix de velours s’y prête à merveille. Elle nous évoque celle de Barry White (quoiqu’étant moins grave). Elle est chaude à en faire fondre la banquise, à faire rougir le soleil de la comparaison.

Nul doute qu’un tel chanteur peut déclencher des orgasmes à la première parole prononcée.

Mais cela n’aurait pas le moindre impact si la musique n’était pas au diapason.

Dans le cas de Good Day, il n’y a qu’une chose à en dire, elle est efficace, chaude également, grâce au choix d’un enregistrement en analogique, ayant eut lieu dans un endroit magique (à savoir aux Konks Studios du célèbre Kinks Ray Davis).
Résultat : une musique gorgée de chœurs, de piano, de cordes et d’âme. Celle d’un homme qui laisse son art s’exprimer, sans le contraindre, sans le heurter, sans en faire trop, juste en lâchant prise, en se noyant dans cette musique d’une profondeur peu commune.

Joie, mélancolie, amour, tout y transparaît, sans fard, sans effets superflus.
La musique de Jonathan Jeremiah s’avère salvatrice, puissance et rassurante.

Elle fait du bien aux oreilles et aux cœurs.

 

 

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