PALATINE Grand Paon De Nuit

palatine grand paon de nuit chronique

Palatine, Grand Paon de nuit (LP)

Que nous arrive-t-il ?

À chaque fois nous tentons de passer à autre chose, mais à chaque fois nous y revenons. C’est vrai, nous n’avons reçu aucune aide, aucun secours après tout ça, ceci expliquant certainement cela.

Tout à commencer dans la ville lumière, City of light comme disent les Anglais. Dans Paris, l’ombre nous guette à la nuit tombée, maquillant les avenues, les rues, les boulevards d’une couleur qui ne quitte plus nos rétines. Et diable ! comme ce rouge me plait

Cette lumière particulière évoquant le fantasme de Bâton-Rouge, nous égare. Alors nous flânons, de-ci delà, essayons de nous perdre dans ces faux brouillards, artificiels, synthétiques, froids, d’apparence seulement, comme une vague surgit des années 80 mais remise au goût du jour.

Nous nous heurtons sur le rebord des trottoirs, dans les angles de ces bâtiments haussmanniens qui peuplent la capitale. En résulte des Ecchymoses.

Et puis surpris par un romantisme que ne cesse de dégager Paris, nous l’avons vu. C’était un loup, maquillé en homme, ou l’inverse. Il s’est approché de nous, à déployer son éventail comme un grand paon de nuit. Il nous a ensorcelés, nous avons cru ses paroles. Marions-nous disait-il, et nous refusions, voulant absolument fuir le chant de sa voix, ses fragrances d’arpèges, ses scintillements de claviers.

Marions-nous répétait-il, et nous l’avons rembarré, trop vertement peut-être. Il nous a kidnappé. Et peu à peu, nous nous sommes pris d’amour pour lui, contre vents et marées, contre notre propre envie. Si nous avions été suivi psychologiquement, alors que nous avons été sauvé de ses griffes envoûtantes, on nous aurait parlé du syndrome de Stockholm.

Rien n’aurait été plus juste.

Car à force de l’entendre, de l’écouter et d’y repenser, ses charmes n’avaient a priori aucune chance de nous plaire, mais c’est le contraire qui est survenu. Alors adieu, toi que nous surnommions Golden Trinckets.

Nous te retrouverons dans nos songes, dans les rues de Londres ou dans l’ombre de Paris, ou bien encore dans l’univers de Palatine.

 

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